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Читать книгу: «Michel Strogoff», страница 3

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SCENE IV

STROGOFF, NADIA.

(Nadia arrive, à droite, par la grande route. Elle est épuisée et tombe à demi sur un banc, à gauche.)

NADIA.

La fatigue m'accable!.. Impossible d'aller plus loin…

(Essayant de se lever.) Monsieur… monsieur!..

STROGOFF, se retournant. C'est à moi que vous parlez, mon enfant?.. (A part.) La charmante jeune fille!

NADIA. Pardonnez-moi… Je voulais vous demander… Où sommes-nous ici?

STROGOFF.

Nous sommes à la frontière, et là est la maison de police…

NADIA.

Où se délivrent les visas pour passer en Sibérie?

STROGOFF.

Oui, et de ce côté, le relai de poste.

NADIA, se levant.

Le relai de poste… Je vais d'abord m'assurer…

STROGOFF. C'est inutile, mon enfant. Il n'y a plus ni chevaux, ni voitures, et bien des heures s'écouleront avant que le maître de poste puisse en tenir à votre disposition.

NADIA.

Eh bien, j'irai à pied, alors!..

STROGOFF.

A pied!..

NADIA. Une charrette m'a amenée à quelques verstes de ce relai, et, pour aller plus loin, Dieu ne m'abandonnera pas!

STROGOFF, à part.

Pauvre enfant! (Haut.) D'où venez-vous ainsi?

NADIA.

De Riga.

STROGOFF.

Et vous allez?..

NADIA.

A Irkoutsk!

STROGOFF. A Irkoutsk!.. Seule… vous allez sans ami, sans guide, accomplir un aussi long, un aussi pénible voyage!

NADIA. Je n'ai personne pour m'accompagner. De toute ma famille, il ne me reste que mon père que je vais rejoindre en Sibérie.

STROGOFF. A Irkoutsk, avez-vous dit! Mais c'est quinze cents verstes à faire!

NADIA. Oui!.. C'est là que, pour un délit politique, mon père a été exilé, il y a deux ans. Jusqu'alors, à Riga, nous avions vécu heureux tous trois, lui, ma mère et moi, dans notre humble maison, ne demandant à Dieu que d'y rester toujours, puisqu'il l'avait emplie de bonheur… Mais l'épreuve allait venir! Mon père fut arrêté, et, malgré les supplications de ma mère malade, malgré mes prières, il fut arraché de sa demeure et entraîné au delà de la frontière. Hélas! ma mère ne devait plus le revoir! Cette séparation aggrava sa maladie!.. Quelques mois après, elle s'éteignait, et sa dernière pensée fut que j'allais être seule au monde!

STROGOFF.

Malheureuse enfant!..

NADIA. J'étais seule, en effet, dans cette ville, sans parents, sans amis! Je demandai alors et j'obtins l'autorisation d'aller retrouver le pauvre exilé au fond de la Sibérie. Je lui ai écrit que je partais!.. Il m'attend. Après avoir réuni le peu dont je pouvais disposer, j'ai quitté Riga, et me voici maintenant sur la route que mon père a suivie deux années avant moi!

STROGOFF. Mais il vous faudra traverser les montagnes de l'Oural, qui ont été funestes à tant de voyageurs!

NADIA.

Je le sais.

STROGOFF. Et après l'Oural, les interminables steppes de la Sibérie! Ce sont d'écrasantes fatigues à subir, de terribles dangers à affronter!

NADIA. Vous avez subi ces fatigues?.. Vous avez affronté ces dangers?

STROGOFF.

Oui, mais je suis un homme… j'ai mon énergie, mon courage.

NADIA.

Moi, j'ai pour me soutenir l'espérance et la prière!

STROGOFF?

Ne savez-vous pas que le pays est envahi par les Tartares?

NADIA.

L'invasion n'était pas connue, quand j'ai quitté Riga. C'est à

Nijni seulement que j'ai appris cette funeste nouvelle!

STROGOFF.

Et, malgré cela, vous avez continué votre route?

NADIA.

Pourquoi vous-même avez-vous déjà traversé l'Oural?

STROGOFF.

Pour aller revoir et embrasser ma mère, une vaillante

Sibérienne qui demeure à Kolyvan!

NADIA. Eh bien, moi, je vais revoir et embrasser mon père! Vous faisiez votre devoir, je fais le mien, et le devoir est tout.

STROGOFF Oui!.. tout!.. (A part.) Cette jeune fille, si belle… seule… sans défenseur!.. (A Nadia qui se dirige vers la gauche.) Où allez-vous?

NADIA. Je vais faire viser mon permis! Des retards sont toujours à craindre, et si je ne partais pas aujourd'hui, qui sait si je pourrais partir demain!

STROGOFF. Attendez donc. Il faut que, moi aussi, je fasse viser le mien. Peut-être obtiendrai-je du maître de police qu'il consente à vous expédier plus promptement, avant que la cloche ne rassemble tous les voyageurs qui attendent. Venez donc!.. Nous sommes destinés, sans doute, à ne jamais nous revoir, mais je penserai souvent à vous, et je voudrais savoir votre nom.

NADIA.

Nadia Fédor.

STROGOFF.

Nadia.

NADIA.

Et le vôtre?..

STROGOFF.

Moi… je… je m'appelle Nicolas Korpanoff.

(Ils entrent au bureau de police.)

SCENE V

BLOUNT, LE MAITRE DE POSTE.

(Blount, couvert de poussière, la tête enveloppée d'un voile à la mode anglaise, et monté sur un âne, arrive au fond par la grande route. Il entre dans la cour.)

BLOUNT, au fond et appelant. Mister hôtelière! mister hôtelière! (Descendant sur le devant.) Dans quel déploreble situéchion nous étions, cette pauvre hâne et moi!.. Impossibel de continouyer notre voyage! – (Appelant.) Mister hôtelière!.. J'avais été forcé de prendre cette malheureuse animèle, parce qu'on avait volé mon voiture et mon chivaux!.. Et nous avons fait une si longue trajette, nous étions si fatigués toutes les deux, que lui ne pouvait plus porter moi, et que moi je pouvais plus descendre de lui!.. (Appelant.) Mister hôtelière!.. Nous étions collés ensemble, et ce hâne et moi, nous ne faisions plus qu'une seule ani… Non!.. une seul person… (Appelant plus fort.) Mister hôtel…! J'avais un grand mal de reins… C'était une cour… une courbé… – (S'adressant à l'âne.) Comment vous appelez… Oh! non… il ne sait pas… une courbétioure… Mais je pouvais pourtant pas rester toujours sur lui… (Appelant très fort.) Mister hôtelière… mister hôtelière!..

LE MAITRE DE POSTE, entrant, suivi d'un garçon.

Tiens!.. un voyageur?

BLOUNT.

Yes!.. Une voyageur abandonné toute seule!

LE MAITRE DE POSTE

Pourquoi n'appeliez-vous pas, monsieur?

BLOUNT, très outré. Pourquoi je appelai pas?.. Mais je criai plus qu'une heure: mister hôtelière!

LE MAITRE DE POSTE. Ah! je vais vous dire: c'est que j'étais occupé en ma qualité de maître de poste pour vous servir.

BLOUNT. Oh! very well… Alors, mister maître de poste, aidez à moi, pour descendre une peu.

LE MAITRE DE POSTE. Voilà, monsieur, voilà! (Il le fait descendre non sans peine et avec toutes sortes de précautions.)

BLOUNT.

All right… merci!..

LE MAITRE DE POSTE.

Faut-il bassiner un lit?

BLOUNT, étonné et regardant l'âne.

Qu'est-ce que vous dites? bassiner un lit pour… (A lui-même.)

bassiner une lit?

LE MAITRE DE POSTE.

Un lit pour vous, monsieur, car je suis aussi hôtelier.

BLOUNT.

Oh! very well, une lit pour moi, et…

LE MAITRE DE POSTE, montrant l'âne.

Et une litière pour lui?

BLOUNT, riant. Yes. Maintenant, je voulai déjeuner d'abord. Ensuite vous donner à moi une voiture et une chivau. (Il entraîne son âne que le garçon emmène.)

LE MAITRE DE POSTE.

Il n'en reste plus, monsieur.

BLOUNT.

Vous avez pas des chivaux?

LE MAITRE DE POSTE.

Pas avant demain ou après-demain.

BLOUNT.

Oh! si je tenais celui qui avait volé moi!

LE MAITRE DE POSTE.

On vous a volé, monsieur?

BLOUNT. Yes, mon voiture et mon valise… et si je découvrais mon coquine de voleur…

LE MAITRE DE POSTE.

Que désire monsieur pour son déjeuner?

BLOUNT. Vous servez à moi, là, sur ce table, vous servez… (Cherchant.) Vous servez… beefsteack, stockfish, côtelettes de mottonn, poum de terre, plumpudding, ale, porter et clarette… Vous avez bien entendu?

LE MAITRE DE POSTE. J'ai très bien entendu. Monsieur a dit: beefsteack, stockfish, côtelettes…

BLOUNT.

Poum de terre, plumpudding, ale, porter et clarette!

LE MAITRE DE POSTE.

Mais… c'est que nous n'avons rien de tout cela, monsieur!

BLOUNT.

Vous avez rien, et vous faites dire à moi ce que je préférais!

LE MAITRE DE POSTE.

Je puis offrir à monsieur du koulbat.

BLOUNT.

Quelle est cette chose… koulbat?

LE MAITRE DE POSTE.

Un pâté fait avec de la viande pilée et des oeufs.

BLOUNT, notant sur son carnet.

Oh! very well, koulbat… vous écrivez cela: C, o, u, l…

LE MAITRE DE POSTE.

Non, non, par un K.

BLOUNT, étonné.

Oh! per oune K!.. et c'était bonne tout de même!

LE MAITRE DE POSTE.

Excellent!

BLOUNT.

Alors, servez koulbat. Et vous avez encore?

LE MAITRE DE POSTE.

Du kwass.

BLOUNT.

Kwass… Vous écrivez: C, v, a…

LE MAITRE DE POSTE.

Non, par un K!

BLOUNT.

Encore une K?

LE MAITRE DE POSTE

Du caviar.

BLOUNT.

Par une K… toujours?

LE MAITRE DE POSTE.

Non, par un C.

BLOUNT.

Per oune C à présent! Et c'était toujours bonne tout…

LE MAITRE DE POSTE, riant.

Et c'est très bon tout de même…

BLOUNT, très sérieux. Oh! vous êtes une joyeuse hôtelière… Vous avez une chambre pour le toilette à moi?

LE MAITRE DE POSTE.

On va la préparer.

BLOUNT.

Attendez, attendez… Je payais d'avance pour être bien sûr.

LE MAITRE DE POSTE.

Comme vous voudrez.

BLOUNT.

Combien?

LE MAITRE DE POSTE.

Deux roubles pour le déjeuner, deux roubles pour la chambre.

BLOUNT.

Voilà! – Ah! mon hâne! Faites bouchonner, manger et buver lui.

Je reprenai lui jusqu'au prochain relai. (En ce moment,

Blount, qui s'est dirigé vers l'auberge, se trouve devant la valise qui a été déposée par Jollivet.) Aoh!

LE MAITRE DE POSTE.

Qu'est-ce donc?

BLOUNT.

Ce vélise, mister, ce vélise!

LE MAITRE DE POSTE.

Elle appartient à un voyageur qui l'a déposée là en arrivant.

BLOUNT.

Mais c'était la mienne!..

LE MAITRE DE POSTE.

La vôtre?

BLOUNT.

Et cette voyageur?..

LE MAITRE DE POSTE.

Le voilà, monsieur.

SCENE VI

LES MEMES, JOLLIVET.

JOLLIVET, sortant de la maison.

Blount! mon ennemi!..

BLOUNT, furieux.

Ce vélise, monsieur, ce vélise!..

JOLLIVET, tranquillement. Elle est à vous, monsieur Blount. Ah! j'ai eu assez de mal à la porter!

BLOUNT.

A l'emporter, vous voulez dire!

JOLLIVET. Oh! une erreur! J'allais vous la renvoyer par la petite vitesse!

BLOUNT, furieux.

Petite vitesse!.. Mister…

JOLLIVET, à part.

Dieu que c'est beau, un Anglais furieux!

BLOUNT.

Et le voiture, monsieur?..

JOLLIVET.

J'allais vous en renvoyer la moitié!

BLOUNT?

Le moitié?

JOLLIVET.

L'autre court encore!

BLOUNT. Ah! c'est comme ça, mister. Eh bien, je ferai un procès à vous!..

JOLLIVET. Un procès!.. me faire un procès… en Russie!.. Mais vous ne connaissez donc pas l'histoire de cette nourrice qui réclamait des gages pour la nourriture de son nourrisson qu'elle rendait à ses parents?..

BLOUNT, hors de lui.

Je connais pas!..

JOLLIVET. Eh bien, le nourrisson qui avait dix mois, lorsqu'on entama le procès… était colonel, lorsqu'il fut jugé… Ainsi je vous engage à ne pas plaider contre moi!..

LE MAITRE DE POSTE, entrant, à Blount.

Votre chambre est prête, monsieur.

BLOUNT. Je vais faire mon toilette, et je revenai régler ma compte avec vous, mister!

JOLLIVET.

Je suis tout prêt à vous rembourser, monsieur.

BLOUNT.

Non, pas avec argent… Vous payer autrement, mister

Jollivette.

JOLLIVET.

Jollivet, s'il vous plaît.

BLOUNT, avec colère.

Jollivette! Jollivette! Jollivette! (Il sort.)

SCENE VII

LE MAITRE DE POSTE, JOLLIVET.

(Le maître de poste commence à servir le déjeuner de Blount.)

LE MAITRE DE POSTE.

Il s'en va furieux, le gentleman.

JOLLIVET. Et il reviendra de même!.. Il y a de quoi!.. A sa place, je serais hors de moi!.. (Au maître de poste.) Qu'est-ce que vous servez donc là!..

LE MAITRE DE POSTE.

Le déjeuner du gentleman.

JOLLIVET. Ah! c'est son déjeuner… cela a l'air d'être bon. (Il s'asseoit à la table.)

LE MAITRE DE POSTE. Permettez, monsieur, je vous l'ai dit. C'est le déjeuner du gentleman!

JOLLIVET.

Eh bien?.. (Il se met à manger.)

LE MAITRE DE POSTE.

Mais, monsieur, il a payé d'avance.

JOLLIVET.

Ah! il a payé d'avance. Alors vous ne risquez plus rien!..

LE MAITRE DE POSTE.

Mais le gentleman?

JOLLIVET.

Nous sommes en compte… C'est très bon!

LE MAITRE DE POSTE.

Mais monsieur, monsieur!..

JOLLIVET, mangeant. Soyez donc tranquille, je me charge de tout. Décidément, vous cuisinez très bien, mon cher.

LE MAITRE DE POSTE, flatté.

Merci du compliment, monsieur.

JOLLIVET.

Ah! c'est que nous sommes connaisseurs en cuisine, nous autres

Français.

LE MAITRE DE POSTE.

Oui, oui, de grands connaisseurs!

JOLLIVET, mangeant.

Et la vôtre, mon cher, est exquise!

LE MAITRE DE POSTE.

Exquise… en vérité?.. Vous trouvez cela?

JOLLIVET.

Exquise, vous dis-je!

LE MAITRE DE POSTE. Eh bien, si monsieur veut goûter ceci… je crois qu'il le trouvera encore meilleur. (Il lui présente un second plat.)

JOLLIVET.

Excellent, en effet… c'est fin, c'est délicat, c'est…

LE MAITRE DE POSTE, présentant un troisième plat.

Vous me direz encore ce que vous pensez de celui-ci.

JOLLIVET, riant. Avec plaisir… Mais, dites donc… Eh bien, et le gentleman?..

LE MAITRE DE POSTE. Tiens, c'est vrai!.. j'oubliais que c'est son déjeuner… Ah! bah!.. tant pis.

JOLLIVET.

A propos, que dit-on des Tartares?

LE MAITRE DE POSTE. Que le pays est envahi tout entier, et que les troupes russes du Nord ne seront pas en force pour les repousser… On s'attend à une bataille avant deux jours.

JOLLIVET.

De quel côté?

LE MAITRE DE POSTE.

Près de Kolyvan.

SCENE VIII

LES MEMES, BLOUNT.

(A ce moment, Blount sort de la maison de poste.)

BLOUNT.

Aoh! mon toilette était faite… je mourais de faim… je…

(Voyant Jollivet.) Aoh!

JOLLIVET.

A votre santé, monsieur Blount.

BLOUNT, au maître de poste.

Et ma déjeuner? Vous avez donc pas servi ma déjeuner?

JOLLIVET, montrant les plats vides. Si fait, il est servi, monsieur Blount, et voilà ce qu'il en reste!

BLOUNT.

Alors, c'était ma déjeuner que vous aviez mangé?

JOLLIVET.

Il était excellent.

BLOUNT.

C'était ma koulbat?

JOLLIVET.

Exquis, le koulbat!

BLOUNT.

Vous me rendez raison ici même!..

JOLLIVET. Non, pas ici… plus tard, après la bataille qui va avoir lieu et dont je tiens à rendre compte à ma cousine Madeleine.

BLOUNT, étonné.

La bataille?

JOLLIVET. Apprenez, cher confrère, que les armées russe et tartare vont se rencontrer dans deux jours.

BLOUNT. Ah! très biène!.. Attendez un minute… (Ecrivant.) "Rencontre prochain des armées ennemies…" Continouyez, mister!.. je tourai vous après.

JOLLIVET.

Merci… Cette bataille aura lieu à Kolyvan.

BLOUNT, écrivant. "A Kolyvan" Kolyvan… per une K?

JOLLIVET.

Par oune K?.. oui.

BLOUNT.

Well, merci… C'était à l'épée, n'est-ce pas?..

JOLLIVET.

La bataille?

BLOUNT. Notre douel. Mais je voulais être générouse, et puisque vous donnez à moi une renseignement pour mon journal, je laissai à vous le choix des armes.

JOLLIVET. Du tout, du tout, je ne veux pas de faveur. Quelle est l'arme que vous préférez?

BLOUNT.

L'épée, mister.

JOLLIVET. Très bien!.. Moi, j'aime mieux le pistolet. Alors nous choisissons l'épée pour vous, le pistolet pour moi, et nous nous battrons à quinze pas.

BLOUNT. Yes! comment vous arrangez cette chose. Vous disiez: une épée…

JOLLIVET.

Une épée pour vous…

BLOUNT.

Et une pistolet?..

JOLLIVET. Le pistolet pour moi… et nous nous battons à quinze pas… (Il éclate de rire.)

BLOUNT.

Mais vous moquez encore, mister Jollivet?

JOLLIVET. Croyez-moi, petit père, rendons-nous d'abord à Kolyvan, et nous nous battrons, quand nous aurons informé nos correspondants de l'issue de la bataille.

BLOUNT.

Yes!.. Je attendrai vous là-bas.

JOLLIVET.

Si vous y arrivez avant moi!.. ce dont je doute un peu!

Возрастное ограничение:
12+
Дата выхода на Литрес:
28 сентября 2017
Объем:
80 стр. 1 иллюстрация
Правообладатель:
Public Domain

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