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Читать книгу: «Michel Strogoff», страница 5

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SCENE V

LES MEMES, STROGOFF, NADIA, BLOUNT, JOLLIVET, FUGITIFS.

JOLLIVET, entrant par le fond.

Les balles pleuvent sur la route.

BLOUNT, le suivant.

Forcés de remettre notre duel.

STROGOFF, entrant par le fond avec Nadia. Ici, Nadia!.. Ici, du moins, tu seras à l'abri, mais je suis forcé de me séparer de toi!

NADIA.

Tu vas m'abandonner?..

STROGOFF. Ecoute, les Tartares avancent!.. ils marchent sur Irkoutsk!.. Il faut que j'y sois avant eux!.. Un devoir impérieux et sacré m'y appelle! Il faut que je passe, fût-ce à travers la mitraille, fût-ce au prix de mon sang, fût-ce au prix de ma vie!..

NADIA.

S'il en est ainsi, frère, pars, et que Dieu te protège!

STROGOFF. Adieu, Nadia. (Il va s'élancer vers la porte du fond, et se trouve face à face avec Marfa.)

MARFA, l'arrêtant.

Mon fils!

JOLLIVET.

Tiens!.. Nicolas Korpanoff!

MARFA. Mon enfant!.. (Aux Sibériens.) C'est lui, mes amis! C'est mon fils… C'est Michel Strogoff!

TOUS.

Michel Strogoff!

MARFA. Ah! vous demandiez un chef pour vous conduire dans la steppe, un chef digne de vous commander! Le voilà!.. Michel, embrasse-moi! prends ce fusil, et sus aux Tartares.

STROGOFF, à part.

Non! non! Je ne peux pas… j'ai juré…

MARFA. Eh bien, ne m'entends-tu pas? Michel! Tu me regardes sans répondre?

STROGOFF, froidement.

Qui êtes-vous?.. Je ne vous connais pas.

MARFA.

Qui je suis? Tu le demandes? Tu ne me reconnais plus…

Michel! mon fils!..

STROGOFF.

Je ne vous connais pas.

MARFA.

Tu ne reconnais pas ta mère?

STROGOFF.

Je ne vous reconnais pas!

MARFA.

Tu n'es pas le fils de Pierre et de Marfa Strogoff?

STROGOFF.

Je suis Nicolas Korpanoff, et voici ma soeur Nadia.

MARFA.

Sa soeur! (Allant à Nadia.) Toi! sa soeur?

STROGOFF, avec force.

Oui, oui, réponds!.. réponds, Nadia.

NADIA.

Je suis sa soeur!..

MARFA. Tu mens!.. Je n'ai pas de fille!.. Je n'ai qu'un fils, et le voilà!

STROGOFF.

Vous vous trompez!.. laissez-moi. (Il va vers la porte.)

MARFA.

Tu ne sortiras pas!

STROGOFF.

Laissez-moi… Laissez-moi!..

MARFA, le ramenant. Tu ne sortiras pas! Ecoute, tu n'es pas mon fils!.. Une ressemblance m'égare, je me trompe, je suis folle, et tu n'es pas mon fils!.. Pour cela, Dieu te jugera! Mais tu es un enfant de notre Sibérie. Eh bien, l'ennemi est là et je te tends cette arme!.. Est-ce qu'après avoir renié ta mère, tu vas aussi renier ton pays? Michel, tu peux me déchirer l'âme, tu peux me briser le coeur, mais la patrie, c'est la première mère, plus sainte et plus sacrée mille fois!.. Tu peux me tuer, moi, Michel, mais pour elle tu dois mourir!

STROGOFF, à part. Oui!.. c'est un devoir sacré… oui… mais je ne dois ni m'arrêter, ni combattre… Je n'ai pas une heure, pas une minute à perdre! (A Marfa.) Je ne vous connais pas!.. et je pars!

MARFA: Ah! malheureux qui es devenu à la fois fils dénaturé, et traître à la patrie!

(Forte détonation au dehors. Un obus tombe près de Marfa, mèche fumante.)

STROGOFF, s'élançant.

Prenez garde, Marfa!

MARFA.

Que cet obus me tue, puisque mon fils est un lâche!

STROGOFF. Un lâche! moi! Vois si j'ai peur! (Il prend l'obus et le jette dehors. Il s'élance par le fond.) Adieu, Nadia.

MARFA.

Ah! je le disais bien!.. C'est mon fils! c'est Michel

Strogoff, le courrier du czar!

TOUS.

Le courrier du czar!

MARFA.

Quelque secrète mission l'entraîne sans doute loin de moi!..

Nous combattrons sans lui! Barricadons cette porte, et défendons-nous!..

(Coups de fusils qui éclatent au dehors.)

BLOUNT, portant la main à sa jambe.

Ah! blessé!..

JOLLIVET, lui bandant sa blessure malgré lui.

Ah! pauvre Blount.

MARFA.

Courage! mes amis!.. Que chacun de nous sache mourir bravement, non plus pour le salut, mais pour l'honneur de la

Russie!

TOUS.

Hurrah! Pour la Russie!

(Le combat s'engage avec les Tartares qui apparaissent. Un brouillard de fumée emplit le poste qui s'effondre.)

SIXIEME TABLEAU

Le Champ de bataille de Kolyvan.

Vue du champ de bataille de Kolyvan. Horizon en feu, au coucher du soleil. Morts et blessés étendus, cadavres de chevaux. Au-dessus du champ de bataille, des oiseaux de proie qui planent et s'abattent sur les cadavres.

STROGOFF, paraissant au fond et traversant le champ de bataille. Ma mère! Nadia!.. Elles sont ici peut-être, là parmi les blessés et les morts!.. Et l'implacable devoir impose silence à mon coeur… Et je ne puis les rechercher ni les secourir!.. Non… (Se redressant.) Non! Pour Dieu, pour le czar, pour la patrie!.. (Il continue à marcher vers la droite et le rideau baisse.)

ACTE TROISIEME

SEPTIEME TABLEAU

La Tente d'Ivan Ogareff.

SCENE I. JOLLIVET, BLOUNT

(Blount est à demi couché, et Jollivet s'occupe à le soigner.)

BLOUNT, le repoussant.

Mister Jollivet, je priai vous de laisser moi tranquille!

JOLLIVET. Monsieur Blount, je vous soignerai quand même, et je vous guérirai malgré vous, s'il le faut.

BLOUNT.

Ces bons soins de vous étaient odieuses!

JOLLIVET. Odieux, mais salutaires! Et si je vous abandonnais, qui donc vous soignerait dans ce camp tartare?

BLOUNT. Je prévenai vous que je n'étais pas reconnaissante du tout pour ce que vous faisiez!

JOLLIVET.

Est-ce que je vous demande de la reconnaissance?

BLOUNT. Vous avez volé mon voiture, ma déjeuner, mon hâne et mon place au guichet du télégraphe! J'étais votre ennemi mortel, et je voulais…

JOLLIVET. Et vous voulez touyer moi, c'est convenu! mais pour que vous puissiez me touyer, il faut d'abord que je vous guérisse!

BLOUNT.

Ah! c'était un grand malheur que le obus il ait été pour moi!

JOLLIVET.

Ce n'était pas un obus, c'était un biscaïen.

BLOUNT.

Un bis…?

JOLLIVET.

Caïen!

BLOUNT.

Par oune K?

JOLLIVET.

Non par un C.

BLOUNT.

Par oune C. Oh! c'était mauvais tout de même!

JOLLIVET.

Voyons, prenez mon bras, et marchez un peu.

BLOUNT, avec force.

Non! Je marchai pas!

JOLLIVET. Prenez mon bras, vous dis-je, ou je vous emporte sur mes épaules, comme un sac de farine!

BLOUNT.

Oh! sac de farine!..Vous insultez moi encore!

JOLLIVET. Ne dites donc pas de bêtises! (Il veut l'emmener. Un Tartare entre et les arrête.)

LE TARTARE. Restez. Le seigneur Ivan Ogareff veut vous interroger. (Il sort.)

JOLLIVET.

Nous interroger?.. Lui, Ogareff!.. ce traître!

BLOUNT.

Cette brigande!.. cette bandite voulait interroger moi!

(Ivan paraît, s'arrête à l'entrée de la tente et parle bas à deux Tartares qui l'accompagnent et sortent.)

JOLLIVET.

Que vois-je? l'homme qui insultait brutalement le marchand

Korpanoff?..

BLOUNT. C'était cette colonel Ogareff!.. Oh! je sentai une grosse indignéchione!

SCENE II

LES MEMES, IVAN, TARTARES.

IVAN.

Approchez et répondez moi. Qui êtes-vous?

JOLLIVET. Alcide Jollivet, citoyen français, que personne n'a le droit de retenir prisonnier.

IVAN.

Peut-être. (A Blount.) Et vous?

BLOUNT. Harry Blount!.. une honnête homme, entendez-vous, une fidèle sujette de le Angleterre, entendez-vous, une loyale serviteur de son pétrie, entendez-vous!

IVAN.

Vous avez été pris, dit-on, parmi nos ennemis?

JOLLIVET, avec ironie.

Non, on vous a trompé.

IVAN.

Vous osez dire?..

JOLLIVET. Je dis que ce ne peut être parmi les ennemis d'un colonel russe, puisque c'est au milieu de ses compatriotes, parmi les Russes eux-mêmes, qu'on nous a arrêtés! Vous voyez bien, monsieur, que l'on vous a trompé.

BLOUNT, à part.

Very well!.. Très bon réponse!..

IVAN.

Quel motif vous a conduits sur le théâtre de la guerre?

JOLLIVET.

Nous sommes journalistes, monsieur… deux reporters.

IVAN, avec mépris. Ah! oui, je sais, des reporters… c'est-à-dire une sorte d'espions!..

BLOUNT, furieux.

Espionne! nous, espionne!

JOLLIVET, avec force. Monsieur, ce que vous dites est infâme, et j'en prends à témoin l'Europe tout entière!

IVAN. Que m'importe l'opinion de l'Europe! Je vous traite comme il me plaît, parce qu'on vous a pris parmi les Russes, qui sont mes ennemis, vous le savez bien!

JOLLIVET. J'ignorais que la patrie devînt jamais l'ennemi d'un loyal soldat!

BLOUNT. C'était le soldat déloyal qui devenait le ennemi de son pétrie!

JOLLIVET.

Et celui-là est un traître!

IVAN, avec colère.

Prenez garde et souvenez-vous que je suis tout-puissant ici!

JOLLIVET.

Vous devriez tâcher de le faire oublier.

IVAN, avec colère. Monsieur… (Se calmant.) L'insulte d'un homme de votre sorte ne peut arriver jusqu'à moi!

JOLLIVET. C'est naturel, colonel Ogareff, la voix ne descend pas, elle monte.

IVAN, avec colère.

C'en est trop!

BLOUNT, à part.

Il n'était pas satisfaite du tout!

IVAN. Vous me payerez ce nouvel outrage et vous le payerez cher. (Appelant.) Gardes! (Un Tartare entre.) Que l'Anglais soit conduit hors du camp, avant une heure… et qu'avant une heure, l'autre soit fusillé! (Il sort avec le Tartare.)

SCENE III

BLOUNT, JOLLIVET.

BLOUNT, avec terreur.

Fousillé! fousillé! fousillé!..

JOLLIVET.

Je n'ai pas était maître de mon indignation!

BLOUNT.

Fousillé!.. Cette misérable coquine faisait fousiller vous!

JOLLIVET. Hélas! oui!.. Rien ne peut me sauver et le mieux est de me résigner courageusement!

BLOUNT.

Ah! Jollivet!

JOLLIVET.

Vous voilà débarrassé de votre rival, de votre ennemi!

BLOUNT, se récriant.

Débarrassé de mon hennemi!

JOLLIVET.

Et il était écrit que notre duel n'aurait jamais lieu!

BLOUNT, ému. Notre douel?.. Est-ce que vous aviez pensé que je battais jamais moi avec vous, Jollivet?

JOLLIVET.

Je sais qu'il y avait en vous plus d'emportement que de haine!

BLOUNT. Oh! non!.. je vous haïssais pas, Jollivet, et si vous avez un peu moqué, vous avez défendu moi dans le bataille, vous avez soigné mon blessure, vous avez sauvé moi comme une bonne et brave gentleman, Jollivet.

JOLLIVET, souriant tristement.

Tiens! vous ne m'appelez plus Jollivette, monsieur Blount.

BLOUNT. Et je demandai pardone à vous pour cette méchante plaisanterie!

JOLLIVET.

Alors nous voilà amis… tout à fait?

BLOUNT.

Oh! yes, amis jusqu'à la m…

JOLLIVET. Jusqu'à la mort!.. Ce ne sera pas long, hélas!.. et je voudrais… avant… de mourir… vous demander un service, ami Blount.

BLOUNT, vivement.

Une service! Oh! je promettai, je jurai d'avance!..

JOLLIVET. Nous sommes ici, mon ami, comme deux sentinelles perdues et chargées l'une et l'autre d'éclairer notre pays sur les graves événements qui s'accomplissent. Eh bien, le devoir que je ne pourrai plus remplir, je vous demande de le remplir à ma place.

BLOUNT, très ému.

Oh! yes! yes!..

JOLLIVET. Voulez-vous me promettre, Blount, qu'après avoir adressé chacune de vos correspondances en Angleterre, vous l'enverrez ensuite en France?

BLOUNT. Ensuite! non!.. Jollivet, non… pas ensuite. Je voulais remplacer vous, tout à faite, et comme vous étiez plus adroite que moi, vous aviez envoyé toujours les nouvelles le première, eh bien, je promettai que j'envoyai en France… d'abord!

JOLLIVET.

En même temps, Blount, en même temps… je le veux!..

BLOUNT.

Yes!.. en même temps!.. d'abord!.. Etes-vous satisfaite,

Jollivet?

JOLLIVET.

Oui, mais ce n'est pas tout, Blount.

BLOUNT.

Parlez, je écoutai vous.

JOLLIVET.

Mon ami, j'ai laissé là-bas une femme!..

BLOUNT.

Une femme!

JOLLIVET. Une jeune femme… et un petit enfant. Elle, bonne comme une sainte! lui, beau comme un ange!..

BLOUNT, avec reproche. Oh! vous aviez une femme et une toute petite bébé, et vous avez quitté eux!.. Oh! Jollivet, Jollivet.

JOLLIVET, tristement.

Que voulez-vous?.. Nous étions pauvres, mon ami!

BLOUNT, pleurant. Pauvres!.. Et alors vous étiez forcé pour abandonner eux, et moi je reprochai à vous… j'accusai vous… Oh! my friend, my dear friend!.. I am a very bad man… your pardon… for… having spoken as… I have done!.. Je demandai pardone à vous. Jollivet, yes!.. je demandai pardone, et quand le guerre était finie ici, je jurai que j'allai en France, je cherchai votre fémille, je servai pour père à votre pauvre petite bébé, et je servai pour méri… non!.. je servai pour frère à votre bonne jolie femme… je promettai… je jurai… je… (Il lui serre la main, se jette à son cou et l'embrasse. – On entend un bruit de fanfare.)

JOLLIVET.

Qu'est-ce que cela?

UN TARTARE, entrant. C'est l'arrivée de l'émir Féofar. Tous les prisonniers doivent se prosterner devant lui… Venez.

BLOUNT. Prosterner!.. je prosternerai pas!.. je prosternerai jamais!.. (Ils sortent.)

(Le décor change à vue et représente le camp tartare.)

HUITIEME TABLEAU

Le Camp de l'émir.

La scène représente une place, ornée de pylones, recouverte d'un splendide velum. A droite, un trône magnifiquement orné; à gauche une tente.

SCENE I

FEOFAR, IVAN, LES TARTARES.

(Grand fracas de trompettes et de tambours. Superbe cortège qui défile devant le trône. Féofar, accompagné d'Ivan et de toute sa maison militaire, arrive au camp. Réception solennelle.)

IVAN. Gloire à toi, puissant émir, qui viens commander en personne cette armée triomphante!

TOUS.

Gloire à Féofar! Gloire à l'émir!

IVAN. Les provinces de la Sibérie sont maintenant en ton pouvoir. Tu peux pousser tes colonnes victorieuses aussi bien vers les contrées où se lève le soleil que dans celles où il se couche.

FEOFAR.

Et si je marche avec le soleil?

IVAN. C'est te jeter vers l'Europe, et c'est rapidement conquérir le pays jusqu'aux montagnes de l'Oural!

FEOFAR.

Et si je vais au-devant du faisceau de lumière?

IVAN. C'est soumettre à ta domination Irkoutsk et les plus riches provinces de l'Asie centrale.

FEOFAR.

Quel avis t'inspire ton dévouement à notre cause?

IVAN.

Prendre Irkoutsk, la capitale, et avec elle l'otage précieux dont la possession vaut une province! Emir, il faut que le

Grand-Duc tombe entre tes mains.

FEOFAR.

Il sera fait ainsi.

IVAN.

Quel jour l'émir quittera-t-il ce camp?

FEOFAR.

Demain, car aujourd'hui c'est fête pour les vainqueurs.

TOUS.

Gloire à l'émir!

SCENE II

LES MEMES, BLOUNT, puis JOLLIVET.

BLOUNT.

L'émir! je voulais parler à l'émir.

FEOFAR.

Qu'est-ce donc?

IVAN.

Que voulez-vous?

BLOUNT.

Je voulais parler à l'émir.

L'EMIR.

Parle.

BLOUNT. Emir Féofar, je suppliai… non!.. je conseillai à toi de entendre moi!

FEOFAR.

Approche.

BLOUNT. Je demandai au puissante Féofar d'empêcher le fousillement d'un gentleman!

FEOFAR.

Que signifie?

IVAN. Un étranger qui a osé m'insulter et dont j'ai ordonné le châtiment!

L'EMIR.

Qu'on amène cet homme.

(Jollivet est amené et se place près de Blount.)

BLOUNT. Et si je conseillai à toi, grande Féofar, de rendre son liberté à mister Jollivet, c'était dans le intérêt de toi, de ton sécourité, car si une seule cheveu tombait de son tête à lui, il mettait en danger ton tête à toi!

FEOFAR.

Et qui donc aurai-je à redouter?

BLOUNT.

Le France!

FEOFAR.

La France!

BLOUNT. Oui, le France qui ne laisserait pas impiouni le assassinat d'une enfant à elle! Et je avertis toi, que si on ne rendait pas la liberté à lui, je restai prisonnier avec! Je prévenai toi que si on touyait lui, il fallait me touyer avec, et qu'au lieu de le France tout seule, tu auras sur les bras le France et le Angleterre avec!.. Voilà ce que j'avais à dire à toi, émir Féofar. A présent, fais touyer nous si tu voulais!

FEOFAR. Ivan, que les paroles de cet homme s'effacent de ta mémoire et qu'on épargne sa vie!

IVAN.

Mais il m'a insulté!

FEOFAR.

Je le veux.

IVAN.

Soit! Qu'on le chasse du camp à l'instant même.

JOLLIVET. Vous prévenez mes désirs, monsieur Ogareff!.. J'ai hâte de n'être plus en votre honorable compagnie!.. Blount, je n'oublierai pas ce que vous venez de faire pour moi!

BLOUNT.

Nous étions quittes et très bonnes amis, Jollivet!

JOLLIVET.

Et nous continuerons la campagne ensemble!

BLOUNT.

All right!

(Tous deux sortent par le fond. Féofar et ses officiers entrent avec lui sous une tente à gauche.)

Возрастное ограничение:
12+
Дата выхода на Литрес:
28 сентября 2017
Объем:
80 стр. 1 иллюстрация
Правообладатель:
Public Domain

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