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[39] Un rapport récent de l’agence de notation Fitch fait état d’une croissance du crédit de 16 % en 2020, un chiffre inférieur à l’estimation de Bank Focus mais qui reste élevé (Fitch Solutions, 2021).

[40] Depuis mars 2020, la banque centrale a abaissé de 400 points de base les taux de dépôt et de prêt au jour le jour, respectivement à 8,25 % et 9,25 %.

[41] De 25 points de base pour atteindre 2 % en mars 2020 et de 50 points de base pour atteindre 1,5 % en juin 2020.

[42] La Banque d’Algérie a progressivement abaissé le taux de réserves obligatoires de 10 % à 2 % (8 % en mars 2020, 6 % en avril, 3 % en septembre et 2 % en février 2021). Elle a également revu à la baisse son principal taux directeur, qui est passé de 3,5 % à 3 %, d’abord de 25 points de base pour le ramener à 3,25 % en mars 2020, puis à 3 % en avril.

[43] Qui reste supérieur à 6 %, soit nettement plus qu’au Maroc mais moins qu’en Égypte.

[44] En particulier, la Banque centrale de Tunisie a réduit le taux directeur en mars et en octobre 2020, respectivement de 100 et 50 points de base. Elle a également demandé aux banques de reporter temporairement les paiements sur les prêts (y compris pour le secteur du tourisme), ainsi que de suspendre les frais pour les paiements électroniques et les retraits.

[45] Indicateurs de solidité financière du FMI, disponibles à l’adresse : https://data.imf.org/?sk=51B096FA-2CD2-40C2-8D09-0699CC1764DA.

[46] Base de données de la Banque mondiale, disponible à l’adresse : https://data.worldbank.org/indicator/FS.AST.PRVT.GD.ZS.

[47] Moody’s Analytics BankFocus combine le contenu provenant du Bureau van Dijk et de Moody’s Investors Service, avec l’expertise de Moody’s Analytics. Les données peuvent être consultées par les abonnés à l’adresse : https://www.bvdinfo.com/en-us/our-products/data/international/bankfocus?gclid=EAIaIQobChMI8Ja5xY6a8gIV0eF3Ch0CdA4uEAAYASAAEgLw9_D_BwE.

[48] Au Nigeria, le crédit a augmenté de 12 % en termes nominaux, mais sa croissance réelle n’a été que d’environ 2 % au cours de l’année précédant janvier 2021 (données de la Banque centrale du Nigeria) La croissance nominale nulle du crédit au Ghana correspond en réalité à une contraction de l’activité de prêt.

[49] La ventilation sectorielle des prêts en mars 2021 montre que le secteur des services a continué de recevoir la plus grande part du crédit, devant les secteurs du commerce et de la finance et l’industrie manufacturière.

[50] FMI, 2021d.

[51] Base de données de la Banque mondiale, disponible à l’adresse : https://data.worldbank.org/indicator/FS.AST.PRVT.GD.ZS.

[52] Moody’s Analytics BankFocus combine le contenu provenant du Bureau van Dijk et de Moody’s Investors Service, avec l’expertise de Moody’s Analytics. Les données peuvent être consultées par les abonnés à l’adresse : https://www.bvdinfo.com/en-us/our-products/data/international/bankfocus?gclid=EAIaIQobChMI8Ja5xY6a8gIV0eF3Ch0CdA4uEAAYASAAEgLw9_D_BwE.

[53] Les mesures pertinentes sont décrites dans la publication de la Banque centrale du Nigeria, 2020.

[54] FMI, 2021c.

[55] Indicateurs de solidité financière du FMI, disponibles à l’adresse : https://data.imf.org/?sk=51B096FA-2CD2-40C2-8D09-0699CC1764DA.

[56] Base de données de la Banque mondiale, disponible à l’adresse : https://data.worldbank.org/indicator/FS.AST.PRVT.GD.ZS.

[57] Moody’s Analytics BankFocus combine le contenu provenant du Bureau van Dijk et de Moody’s Investors Service, avec l’expertise de Moody’s Analytics. Les données peuvent être consultées par les abonnés à l’adresse : https://www.bvdinfo.com/en-us/our-products/data/international/bankfocus?gclid=EAIaIQobChMI8Ja5xY6a8gIV0eF3Ch0CdA4uEAAYASAAEgLw9_D_BwE.

[58] Sur les huit pays d’Afrique centrale couverts dans cette section, six (Cameroun, République centrafricaine, République du Congo, Tchad, Guinée équatoriale et Gabon) forment la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) ; les autres sont la République démocratique du Congo (RDC) et São Tomé-et-Príncipe. En 2019, la CEMAC hébergeait 39 % des 143 millions d’habitants de l’Afrique centrale et produisait 64 % de son PIB de 143 milliards d’USD ; la RDC représentait la quasi-totalité de la population et du PIB restants. La politique monétaire de la CEMAC est menée par la Banque des États de l’Afrique centrale et la supervision bancaire conjointe est assurée par la Commission bancaire de l’Afrique centrale.

[59] Les chiffres relatifs aux actifs se fondent sur 36 des 58 banques d’Afrique centrale pour lesquelles des données sur les actifs totaux sont disponibles dans BankFocus.

[60] Indicateurs de solidité financière du FMI, disponibles à l’adresse : https://data.imf.org/?sk=51B096FA-2CD2-40C2-8D09-0699CC1764DA.

[61] Base de données de la Banque mondiale, disponible à l’adresse : https://data.worldbank.org/indicator/FS.AST.PRVT.GD.ZS.

[62] Moody’s Analytics BankFocus combine le contenu provenant du Bureau van Dijk et de Moody’s Investors Service, avec l’expertise de Moody’s Analytics. Les données peuvent être consultées par les abonnés à l’adresse : https://www.bvdinfo.com/en-us/our-products/data/international/bankfocus?gclid=EAIaIQobChMI8Ja5xY6a8gIV0eF3Ch0CdA4uEAAYASAAEgLw9_D_BwE.

[63] Indicateurs de solidité financière du FMI, disponibles à l’adresse : https://data.imf.org/?sk=51B096FA-2CD2-40C2-8D09-0699CC1764DA.

[64] Base de données de la Banque mondiale, disponible à l’adresse : https://data.worldbank.org/indicator/FS.AST.PRVT.GD.ZS.

[65] Moody’s Analytics BankFocus combine le contenu provenant du Bureau van Dijk et de Moody’s Investors Service, avec l’expertise de Moody’s Analytics. Les données peuvent être consultées par les abonnés à l’adresse : https://www.bvdinfo.com/en-us/our-products/data/international/bankfocus?gclid=EAIaIQobChMI8Ja5xY6a8gIV0eF3Ch0CdA4uEAAYASAAEgLw9_D_BwE.

[66] Indicateurs de solidité financière du FMI, disponibles à l’adresse : https://data.imf.org/?sk=51B096FA-2CD2-40C2-8D09-0699CC1764DA.

[67] Base de données de la Banque mondiale, disponible à l’adresse : https://data.worldbank.org/indicator/FS.AST.PRVT.GD.ZS.

[68] Moody’s Analytics BankFocus combine le contenu provenant du Bureau van Dijk et de Moody’s Investors Service, avec l’expertise de Moody’s Analytics. Les données peuvent être consultées par les abonnés à l’adresse : https://www.bvdinfo.com/en-us/our-products/data/international/bankfocus?gclid=EAIaIQobChMI8Ja5xY6a8gIV0eF3Ch0CdA4uEAAYASAAEgLw9_D_BwE.

[69] Indicateurs de solidité financière du FMI, disponibles à l’adresse : https://data.imf.org/?sk=51B096FA-2CD2-40C2-8D09-0699CC1764DA.

[70] Base de données de la Banque mondiale, disponible à l’adresse : https://data.worldbank.org/indicator/FS.AST.PRVT.GD.ZS.

[71] Moody’s Analytics BankFocus combine le contenu provenant du Bureau van Dijk et de Moody’s Investors Service, avec l’expertise de Moody’s Analytics. Les données peuvent être consultées par les abonnés à l’adresse : https://www.bvdinfo.com/en-us/our-products/data/international/bankfocus?gclid=EAIaIQobChMI8Ja5xY6a8gIV0eF3Ch0CdA4uEAAYASAAEgLw9_D_BwE.

[72] Les banques interrogées représentaient environ 30 % du total des actifs bancaires en Afrique subsaharienne.

[73] BEI, 2020.

[74] Enquêtes de la BERD, de la BEI et de la Banque mondiale sur les entreprises, données les plus récentes, disponibles à l’adresse : www.enterprisesurveys.org.

[75] Calculé par MFW4A sur la base des données figurant dans le document de la Société financière internationale, 2017.

[76] Moody’s Analytics BankFocus combine le contenu provenant du Bureau van Dijk et de Moody’s Investors Service, avec l’expertise de Moody’s Analytics. Les données peuvent être consultées par les abonnés à l’adresse : https://www.bvdinfo.com/en-us/our-products/data/international/bankfocus?gclid=EAIaIQobChMI8Ja5xY6a8gIV0eF3Ch0CdA4uEAAYASAAEgLw9_D_BwE.

[77] Base de données de la Banque mondiale, disponible à l’adresse : https://data.worldbank.org/indicator/FS.AST.PRVT.GD.ZS.

[78] Indicateurs de solidité financière du FMI, disponible à l’adresse : https://data.imf.org/?sk=51B096FA-2CD2-40C2-8D09-0699CC1764DA.

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Microfinance et COVID-19

Claudio Cali[1]

Nina Fenton[1]

Henry Gonzalez[2]

Introduction

La crise du coronavirus a fragilisé la situation financière de millions d’individus, de ménages et d’entreprises dans le monde, les populations les plus pauvres et les plus vulnérables ainsi que les plus petites entreprises étant souvent ses principales victimes. Comme évoqué au chapitre 1 de ce rapport, plus de 30 millions d’Africains pourraient être tombés dans l’extrême pauvreté en 2020 (Gerszon Mahler et al., 2021) et, parmi eux, une grande partie de la population à faibles revenus qui accède aux financements par les institutions de microfinance (IMF). Dans une enquête sur la santé financière des ménages menée fin mai 2020 par BFA Global (BFA Global, 2020) dans huit pays à revenus faibles et à revenus moyens de la tranche inférieure, parmi lesquels le Nigeria, le Kenya, l’Afrique du Sud et le Ghana, les répondants ont indiqué qu’ils étaient en train d’épuiser leur réserve financière et avaient déjà utilisé plus de la moitié de leur épargne de précaution. Environ deux répondants sur trois en Afrique ont puisé dans des économies réservées à une utilisation future, planifiée ou non, et ont, en moyenne, utilisé plus de la moitié de cette réserve. Les revenus ont diminué et les dépenses ont augmenté pour la moitié des personnes interrogées. La situation créée par la pandémie de COVID-19 pousse également certains emprunteurs à vendre des actifs productifs, ce qui réduit leur potentiel de redressement après la crise. En juin 2020, VisionFund International[3], un réseau d’IMF, notait que, dans huit pays africains[4], entre 3 % et 17 % des clients sondés avaient dû liquider des actifs productifs pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire.

L’Afrique a fait des progrès considérables en matière d’inclusion financière au cours de la dernière décennie, mais des lacunes importantes subsistent. Les données de la base Global Findex de la Banque mondiale (Groupe de la Banque mondiale, 2018)[5] montrent qu’entre 2011 et 2017 (année de l’observation la plus récente), le pourcentage de la population adulte subsaharienne détenant un compte auprès d’une institution financière ou d’un fournisseur de services de paiement mobile est passé de 23 % à 43 %. Les résultats de l’enquête pour l’Afrique du Nord montrent des progrès plus mitigés sur la même période, avec d’importantes variations d’un pays à l’autre. L’Égypte est en tête pour la détention de compte, qui est passée de 10 % en 2011 à 33 % en 2017. Cependant, près de 57 % des adultes africains n’étaient toujours pas bancarisés avant même la crise du COVID-19. Même si la détention de comptes continue de croître, les inégalités persistent : les femmes, les ménages pauvres en zone rurale et les personnes travaillant en dehors de l’économie formelle sont les plus susceptibles de ne pas être bancarisés.

La capacité des IMF d’aider les pauvres à traverser et à surmonter la crise dépendra de la résilience des institutions, de la nature de leur réponse et du soutien qu’elles-mêmes reçoivent. La pandémie de COVID-19 est la dernière d’une série de crises qui ont frappé les acteurs de la microfinance au cours des dernières décennies, à l’échelle mondiale ou régionale – crise financière internationale de 2007-2008, épidémies d’Ebola en Afrique de l’Ouest –, ou nationale – instabilités politique et économique dans plusieurs pays. Selon une analyse récente de 16 études de cas menée par Rozas, 2021 avec le soutien du Center for Financial Inclusion et de la Plateforme européenne de la microfinance, les IMF ont fait preuve d’une grande résilience face aux crises. L’analyse n’a identifié que quatre institutions qui ont déposé le bilan alors qu’elles auraient probablement survécu en l’absence de crise[6]. Néanmoins, les crises majeures peuvent avoir de graves conséquences à long terme. L’analyse de plusieurs indicateurs de performance tels que le pourcentage de prêts non performants (pour lesquels le retard de paiement est supérieur à 90 jours) ou encore les provisions et dépréciations en cumul révèle que la majorité des huit institutions qui ont survécu ont mis au moins cinq ans pour retrouver les niveaux d’avant la crise. Les études de cas soulignent l’importance de la préparation à la crise pour les IMF, notamment la mise en place d’une réserve de fonds propres suffisante, supérieure au minimum requis par les normes prudentielles. L’analyse dégage également plusieurs enseignements sur les meilleures pratiques à observer pour réagir à une crise, en particulier l’importance de donner la priorité à une gestion intelligente des liquidités afin de conserver la confiance des principales parties prenantes, dont les déposants, et de faire preuve de pondération et d’anticipation dans la gestion du portefeuille.

Ce chapitre examine la réaction des organismes de microfinance d’Afrique à la pandémie de COVID-19 et la disposition du secteur à soutenir la reprise. Le coronavirus a engendré une crise d’une ampleur sans précédent dont souffrent particulièrement les petites et moyennes IMF en Afrique[7]. Les organismes de microfinance ont fait preuve d’une grande résilience, et la crise de liquidité redoutée dans le secteur de la microfinance ne s’est apparemment pas encore produite. Cependant, la pandémie a soumis à forte pression nombre d’IMF et leurs emprunteurs, entraînant une importante détérioration de la qualité des actifs. En septembre 2021, l’Afrique affronte une troisième vague d’infections, alors que le déploiement de la vaccination ne semble pas devoir s’accélérer, à moins que l’aide internationale ne s’intensifie considérablement. Les perspectives de reprise économique sont moroses et incertaines. En conséquence, les effets sur le secteur de la microfinance ne se sont pas encore pleinement matérialisés et seront probablement de longue durée.

L’inclusion financière en Afrique

Les adultes en Afrique utilisent une gamme d’outils pour épargner, emprunter et gérer les risques financiers, mais relativement peu d’entre eux font appel à des institutions financières ayant pignon sur rue comme les banques. Selon la Banque mondiale, l’Afrique subsaharienne est la seule région où la part des adultes possédant un compte de paiement mobile dépasse 10 % (Groupe de la Banque mondiale, 2018). C’était déjà le cas en 2014. À cette époque, l’Afrique de l’Est était l’épicentre de l’« argent mobile » dans la région, mais depuis, d’autres parties de l’Afrique subsaharienne ont vu fleurir les services de paiement sur téléphone mobile. La figure 1 montre la part des adultes disposant d’un compte de paiement mobile en 2017, et son évolution par rapport à 2014. Tous les pays, à l’exception de la Mauritanie, se situent à gauche de la ligne de 45 degrés, ce qui indique que la part des adultes possédant un compte a augmenté dans toute l’Afrique au cours de cette période. La part des adultes titulaires d’un compte de paiement mobile dépasse désormais 30 % en Côte d’Ivoire et au Sénégal, et 40 % au Gabon.

Figure 1 : Adultes possédant un compte de paiement mobile (%)


Source : Groupe de la Banque mondiale, 2018.

Encadré 1 : Définitions de l’inclusion financière et de l’accès aux services financiers

L’inclusion financière est définie comme « la possibilité pour les individus et les entreprises d’accéder à moindre coût à toute une gamme de produits et de services financiers utiles et adaptés à leurs besoins, proposés par des prestataires fiables et responsables »[8]. L’accès à des produits financiers tels que les paiements et les virements, l’épargne, le crédit et l’assurance, à un prix abordable pour les pauvres, est essentiel pour la croissance et le développement de l’Afrique. L’accès à un compte d’opérations courantes constitue une première étape particulièrement importante vers une inclusion financière entière, en ouvrant la voie au dépôt d’argent, mais aussi à l’envoi et la réception de paiements. Disposer d’un compte facilite le quotidien et aide les ménages et les entreprises à anticiper le financement d’objectifs de long terme ou faire face à des imprévus, et, en fin de compte, à surmonter les chocs financiers et non financiers et à améliorer leurs conditions de vie. En effet, un individu détenteur d’un compte courant sera plus enclin à recourir à d’autres services financiers, comme le crédit ou l’assurance, à créer une entreprise ou développer son activité et à investir dans l’éducation ou la santé. Pour des pays comme le Kenya, où l’accès aux comptes a déjà pénétré largement et profondément la société, la prochaine étape est l’accroissement de l’utilisation de ces comptes. Cette évolution peut être facilitée par des réformes, par des innovations dans le secteur privé et par le développement des offres à prix modique incluant des applications de paiement numériques et mobiles.

Comme mentionné ci-dessus, l’Afrique a été pionnière dans l’élargissement de l’accès aux services financiers numériques, ce qui a favorisé l’expansion de l’inclusion financière. Le chapitre 4 de ce rapport expose un examen détaillé du rôle des services financiers numériques dans l’expansion de l’inclusion financière en Afrique, dont une conclusion est que l’adoption rapide du compte de paiement mobile constitue un véritable tremplin pour l’inclusion financière. Les canaux numériques accroissent l’accès aux services financiers et leur usage en réduisant leur coût pour les institutions financières (moindre nécessité de succursales physiques) et pour les clients (frais de transaction plus bas), en accélérant les opérations, en améliorant la qualité des services et en permettant de couvrir une plus grande zone géographique[9]. Le paiement mobile, ou « argent mobile », est un moyen numérique d’échange et de conservation de valeur, sans abonnement, proposé par un opérateur de réseau mobile ou par un fournisseur de services financiers en partenariat avec un opérateur, et qui est indépendant du réseau bancaire classique. Il n’est pas nécessaire d’avoir un compte bancaire pour utiliser les services de paiement mobile – la seule condition préalable est un téléphone mobile de base[10]. D’après la base de données Global Findex 2017 (Groupe de la Banque mondiale, 2018), dans dix pays d’Afrique subsaharienne, les adultes disposant d’un compte de paiement mobile sont plus nombreux que ceux ayant un compte dans une institution financière[11]. Selon GSMA, 2021, les comptes de paiement mobile enregistrés en Afrique dépassent largement le demi-milliard. L’Afrique subsaharienne représentait la plus grande proportion (43 %) des nouveaux comptes dans le monde en 2020. L’Afrique du Nord représente une proportion plus faible des nouveaux comptes à l’échelle mondiale (3 % pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord), mais l’utilisation s’y développe également. Les données compilées dans un récent document de travail du FMI (FMI, 2020) montrent qu’il n’y a pas nécessairement une forte corrélation négative entre l’adoption des systèmes de paiement mobile et l’utilisation des comptes bancaires classiques. Dans de nombreux cas, les acteurs traditionnels comme les institutions de microfinance s’associent à des sociétés de technologie financière pour recruter des clients et réduire les frais de transaction dans des endroits où les banques classiques peinent à s’implanter, et peuvent ainsi dégager des taux de croissance plus élevés. Autrement dit, les services financiers numériques sont souvent voués à compléter, plutôt qu’à remplacer, les services d’autres prestataires tels que les établissements bancaires.

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370 стр. 118 иллюстраций
ISBN:
9789286150654
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