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Prestataires de services financiers numériques en Afrique
Prestataires de services financiers non bancaires : entreprises de technologie financière et grandes entreprises technologiques

Ce sont les acteurs non bancaires qui ont fait office de pionniers dans la fourniture de services financiers numériques sur la plupart des marchés africains. Les entreprises de technologie financière qui sont récentes et souvent de petite taille sont en concurrence ou coopèrent avec des entreprises technologiques établies (grandes entreprises technologiques), qui ont également commencé à fournir des services financiers numériques. L’importance de ces nouveaux prestataires va croissant. En offrant une large gamme de services, ces prestataires ont largement répondu à la demande non satisfaite et n’ont donc pas ébranlé la concurrence, d’autant plus que les prestataires traditionnels ont beaucoup investi dans les entreprises de technologie financière ou s’y sont alliés (Benni, 2021 ; Economist Intelligence Unit, 2020 ; He et al., 2017 ; Sahay et al., 2020).

À l’heure actuelle, les services liés à l’argent mobile sont divers. Jusqu’en 2019, l’argent mobile était principalement utilisé pour des virements qui étaient encaissés par le destinataire par l’intermédiaire d’un agent, l’envoi et la réception des transferts de fonds des travailleurs émigrés jouant un rôle important (Ahmad et al., 2020 ; FMI, 2020b). Dans certains cas, il arrive que ces opérateurs en croissance concurrencent les banques traditionnelles, ce qui pourrait inciter ces dernières à élargir leur propre offre numérique. Toutefois, les entreprises de technologie financière continueront également de coopérer avec les banques traditionnelles, d’autant plus que la réglementation limite les services que l’une ou l’autre de ces deux catégories d’entreprise peut offrir. Aujourd’hui, les opérateurs de services d’argent mobile recherchent de plus en plus des partenariats avec des banques, des agences publiques, des entreprises de services collectifs et des commerçants afin d’élargir leur offre et d’assurer l’interopérabilité entre différents services. En retour, ils offrent un large réseau d’agents bien établis, la pénétration universelle permise par la téléphonie mobile et l’accès à une clientèle plus vaste. Il existe encore un fort potentiel de croissance pour l’argent mobile et d’autres solutions de technologie financière (Disse et Sommer, 2020 ; GSMA, 2021a ; Sahay et al., 2020 ; Sy et al., 2019). Par exemple, en 2019, on a estimé qu’environ 45 % des habitants de l’Afrique subsaharienne disposaient d’un téléphone portable et que 26 % d’entre eux utilisaient l’internet mobile. Ces chiffres devraient atteindre respectivement 50 % et 39 % d’ici à 2025. En outre, les technologies et services mobiles ont contribué à hauteur de 9 % du PIB en Afrique subsaharienne en 2019 (GSMA, 2020b).

Les solutions de crédit non traditionnelles, telles que celles offertes par les plateformes de prêt participatif et les prestataires de services d’argent mobile, prennent de plus en plus d’importance dans certaines économies africaines. En 2019, 4,043 milliards d’USD de crédits non traditionnels (hors financement participatif) ont été accordés dans les pays africains, le Kenya (51 %), le Ghana (24 %) et la Tanzanie (15 %) représentant la majeure partie de cette somme. Cornelli et al., 2020 ont constaté qu’en 2018, ce sont des pays africains qui ont enregistré les quatre montants les plus élevés de crédits non traditionnels au monde en pourcentage du volume total de crédits accordés au niveau national : 6,2 % en Tanzanie, 3 % au Kenya, 2,6 % au Ghana et 2,5 % en Ouganda. La Chine s’est classée cinquième (1,9 %).

Figure 4 : Total des crédits non traditionnels en pourcentage des crédits octroyés par le secteur financier national en 2018 (dix premiers pays)


Source : Cornelli et al., 2020. Le crédit non traditionnel comprend à la fois les crédits proposés par les entreprises de technologie financière et les grandes entreprises technologiques, mais exclut le financement participatif.

D’autres sources de financement numériques gagnent en popularité, mais elles continuent à cibler principalement les ménages. Il s’agit notamment des dons et du financement participatif fondé sur des récompenses, du microfinancement participatif, des modèles de prêts de gré à gré et des investissements immobiliers (Ziegler et al., 2018). La plupart (88 %) des financements non traditionnels (y compris le financement participatif) investis en Afrique proviennent de plateformes basées en dehors du continent. Sur le total des investissements financiers non traditionnels, seulement 32 % (58,04 millions d’USD) vont à des entreprises (Ziegler et al., 2018, données portant sur 2016), le reste des fonds levés bénéficiant, par exemple, aux particuliers ou à des oeuvres de bienfaisance. Les prestataires locaux de services de financement participatif sont plus susceptibles de s’adapter aux infrastructures locales, comme les paiements au moyen d’argent mobile, et de se concentrer davantage sur le financement des PME (Disse et Sommer, 2020).

Banques

La pandémie de COVID-19 et les mesures de confinement imposées en réaction ont provoqué l’accélération de la transition numérique du secteur bancaire en Afrique, comme ailleurs. Dans l’enquête 2021 de la BEI sur le secteur bancaire en Afrique, la majorité des banques interrogées ont signalé un basculement vers le numérique du fait de la pandémie, qui, selon la plupart d’entre elles, sera permanent. Les banques reconnaissent l’importance de la transformation numérique et envisagent d’investir pour saisir les possibilités qu’elle recèle. Les banques africaines ont indiqué qu’elles envisageaient de consacrer en moyenne 5 millions d’USD (soit 1,26 % des actifs déclarés) à la transformation numérique au cours des 12 prochains mois, les banques d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale prévoyant d’investir plus que cette moyenne. Un certain nombre de banques ont également déclaré souhaiter recevoir l’aide d’institutions financières internationales pour poursuivre la transformation numérique de produits et de processus, considérant qu’il s’agissait là d’un domaine prioritaire dans lequel elles pourraient bénéficier d’une assistance technique.

L’amélioration de l’expérience des clients existants est le principal moteur de la transformation numérique : il s’agit du facteur le plus important selon 77 % des banques. Plus de la moitié des banques interrogées ont cité le fait d’attirer de nouveaux clients comme le deuxième des principaux facteurs les poussant à passer au numérique, suivi par l’abaissement des coûts d’exploitation (troisième facteur par ordre d’importance pour 44 % des banques interrogées). La facilitation du respect de la réglementation est considérée comme l’élément le moins important justifiant la transformation numérique, bien que la suite du présent chapitre indique que les nouvelles technologies pourraient jouer un rôle à cet égard. Plus de 70 % des banques interrogées offrent à leurs clients particuliers et professionnels des informations sur les services numériques ou des conseils et des formations sur la manière d’utiliser ceux qui leur sont proposés.

Figure 5 : Moteurs de la transformation numérique (% des banques interrogées)


Source : enquête 2021 de la BEI sur le secteur bancaire en Afrique.

Les applications numériques sont répandues : 93 % des banques interrogées offrent au moins une application numérique. Environ 80 % des banques permettent à leurs clients d’accéder à leurs services bancaires traditionnels par des canaux numériques, soit en utilisant leur téléphone (banque mobile) soit en ligne (banque en ligne) ; elles sont déjà 78 % à proposer leur propre application de banque mobile. Plus de 50 % des banques interrogées proposent des portefeuilles mobiles[19]. En Afrique de l’Ouest, 87 % des banques offrent au moins une application numérique, la plus courante étant la banque en ligne ou la banque mobile. L’Afrique australe compte la plus grande proportion de banques offrant des applications numériques, puisqu’environ quatre banques sur cinq en proposent, contre environ trois sur cinq dans toute l’Afrique subsaharienne. L’offre de services diffère également d’une région à l’autre. L’Afrique australe est aux avant-postes s’agissant des services sans contact (64,3 % contre 54,8 % pour l’ensemble de l’échantillon), des applications mobiles (85,7 % contre 77,8 % globalement) et des portefeuilles mobiles (64,3 % contre 56,5 % au total). En Afrique de l’Est, la banque mobile domine l’offre de services. En effet, 90 % des banques fournissent ce type d’application (contre 69,4 % pour l’ensemble de l’échantillon). En revanche, trois des banques d’Afrique centrale interrogées n’offrent que des services de banque en ligne et seulement une d’entre elles propose une application mobile, un portefeuille mobile et des services sans contact.

Figure 6 : Mise à disposition d’applications numériques (% des banques interrogées)


Source : enquête 2021 de la BEI sur le secteur bancaire en Afrique.

Les banques d’Afrique subsaharienne offrent des services numériques aux particuliers et aux entreprises à l’appui de l’activité économique. En ce qui concerne la fourniture de services numériques, le transfert d’argent à l’échelle nationale est le service le plus couramment offert aux clients dans toutes les régions (environ 90 % des banques interrogées). S’agissant des services numériques pour les entreprises, quelque 80 % des banques permettent à leurs clients de régler les fournisseurs et leurs factures ainsi que de recevoir des paiements de la part de leurs clients. La majorité des banques interrogées n’offrent toujours pas via des canaux numériques des services tels que la demande d’émission d’une carte de crédit, l’ouverture d’un compte bancaire et les demandes d’octroi ou de restructuration de prêts.

Figure 7 : Mise à disposition de services numériques (% des banques interrogées)


Source : enquête 2021 de la BEI sur le secteur bancaire en Afrique.

Les opérations physiques représentent toujours la majorité des flux d’argent, mais les banques interrogées ont indiqué qu’environ 30 % des opérations utilisent des canaux numériques. Le secteur du détail est à la pointe de l’intégration des opérations numériques, plus de 40 % de ses opérations étant désormais numériques pour plus de 37 % des banques interrogées, suivi du secteur des grandes entreprises (>40 % des opérations pour 31 % des banques interrogées) et des PME (>40 % des opérations pour 26 % des banques interrogées). Les banques d’Afrique australe font état de volumes plus élevés de transactions numériques. Parmi les groupes de clients, les opérations numériques sont plus courantes dans les pays à revenu intermédiaire que dans les pays à faible revenu, et il existe des différences régionales. Par exemple, plus d’un tiers des PME d’Afrique australe effectuent plus de 40 % de leurs opérations au moyen de canaux numériques, contre seulement un quart en Afrique de l’Ouest.

Figure 8 : Opérations réalisées par les clients à l’aide de canaux numériques


Source : enquête 2021 de la BEI sur le secteur bancaire en Afrique.

À l’avenir, pour soutenir la transformation numérique dans le secteur bancaire, il sera primordial de répondre aux préoccupations liées à la cybersécurité et d’améliorer l’infrastructure informatique. La cybersécurité constitue le frein le plus communément cité par les banques interrogées, et ce quelle que soit la région : en moyenne, elles sont plus de 74 % à estimer qu’il s’agit au moins d’un frein modéré. 53 % des banques interrogées considèrent que l’insuffisance de l’infrastructure informatique existante et la concurrence des entreprises de télécommunications et de technologie financière constituent au moins des freins modérés. Moins de 50 % des banques interrogées citent les exigences réglementaires et relatives à la connaissance des clients, les ressources humaines en informatique ou le manque de financement comme des freins. Enfin, le manque de demande et l’incertitude quant aux évolutions technologiques futures sont perçus comme un frein uniquement par environ 20 % des banques.

Figure 9 : Facteurs qui freinent la transformation numérique


Source : enquête 2021 de la BEI sur le secteur bancaire en Afrique.

Les résultats de l’enquête de la BEI sont largement confirmés par d’autres études. Par exemple :

- 98 % des PDG en Afrique estiment que la pandémie fera progresser la transformation numérique (Deloitte, 2020) ;

- une enquête menée à l’échelle mondiale auprès de cadres bancaires[20] a révélé que l’amélioration de l’expérience des clients constitue la principale raison incitant les banques à mettre en oeuvre l’intelligence artificielle (Economist Intelligence Unit, 2020). Ce résultat concorde avec la constatation de la BEI selon laquelle l’amélioration de l’expérience des clients existants est le principal moteur de la transformation numérique ;

- la même enquête indique que la principale priorité des investissements technologiques est la cybersécurité (priorité de 35 % des répondants), ce qui confirme les préoccupations exprimées par les banques d’Afrique subsaharienne dans l’enquête de la BEI ;

- dans une étude de McKinsey & Company, il est estimé qu’environ 9 % des prêts personnels sont vendus au moyen de canaux numériques sur les marchés en développement, contre 53 % sur les marchés développés (Jurd de Girancourt et al., 2020). De même, l’étude de la BEI a permis de constater que les demandes d’octroi, de prolongation et de restructuration d’un prêt n’étaient pas des services numériques couramment proposés en Afrique subsaharienne ;

- dans le cadre de l’enquête d’OpenWay Consulting et d’Ovum, 2020, 69 % des banques et 75 % des commerçants en Afrique du Sud, en Éthiopie, au Ghana, au Kenya, au Nigeria, au Rwanda et en Tanzanie ont indiqué qu’ils investiraient dans une infrastructure de paiement au cours des deux prochaines années.

Adaptation des cadres réglementaires aux services financiers numériques en Afrique[21]

Le développement des services financiers numériques peut entraîner une augmentation des risques macrofinanciers, qui ne sont pas encore suffisamment pris en compte par la réglementation. Les principaux risques systémiques sont résumés dans le tableau 1. La montée en puissance de la technologie financière entraîne des risques opérationnels nouveaux ou accrus, dont ceux liés à la cybersécurité et aux défaillances informatiques. Elle modifie également les structures du marché et les incitations à prendre des risques pour les établissements financiers, deux conséquences susceptibles de donner lieu à un risque systémique. Les modèles économiques des entreprises de technologie financière reposent sur l’offre de produits et de services financiers innovants, tels que les prêts de gré à gré et les transferts d’argent mobile, qui, souvent, ne relèvent pas du champ d’application de la réglementation en vigueur. Les entreprises de technologie financière africaines interrogées par une équipe du Cambridge Centre for Alternative Finance en 2017 n’étaient que 17 % à estimer que la réglementation en vigueur en matière de financements non traditionnels était suffisante et appropriée (Ziegler et al., 2018). Plus de la moitié d’entre elles (51 %) ont indiqué que leur pays ne disposait d’aucune réglementation relative aux financements non traditionnels, tandis que 10 % considéraient la réglementation existante comme excessive et trop stricte. En 2021, 33 pays africains seulement disposent d’une législation complète sur les opérations électroniques, 25 sur la protection des consommateurs et 28 sur la protection des données et de la vie privée, tandis que 39 pays disposent d’une réglementation visant à lutter contre la cybercriminalité (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, 2021). La mise en oeuvre de réglementations claires contribuerait à protéger les consommateurs, à promouvoir une concurrence effective et à garantir la stabilité financière en réduisant les risques macrofinanciers. In fine, toutes ces évolutions stimuleraient le développement des services financiers numériques, ce qui favoriserait l’inclusion financière.

Tableau 1 : Aperçu des risques systémiques associés à la technologie financière


Type de risqueSous-type de risqueDescription
Risque lié à la structure du marchéModification du rapport au risque des institutions financières traditionnellesLes pressions exercées sur les bénéfices des acteurs historiques pourraient les inciter à prendre davantage de risques.
Amplification du risque de réputationDes dépôts non stables signifient que des chocs de réputation pourraient nuire à la stabilité du financement des banques.
Risques liés à la décentralisation et à la désintermédiationLes petites institutions financières faiblement diversifiées pourraient être moins résistantes que les grands établissements qui disposent de coussins de fonds propres plus importants et d’activités plus variées.
Difficulté à réglementer et à coordonner les petites entitésLa surveillance réglementaire de nombreuses petites entités nécessite davantage de ressources et de coordination et est plus difficile à réaliser.
Capacité des grandes entreprises technologiques à atteindre une échelle systémiqueLa capacité des grandes entreprises technologiques à utiliser leurs réseaux pour atteindre rapidement une échelle systémique dans un contexte de faible couverture réglementaire pourrait constituer une menace pour la stabilité financière.
Incitations excessives à prendre des risquesTransfert du risque par les entreprises de prêt de gré à gréIl se peut que les plateformes de prêt basées sur des technologies financières n’assument pas le risque des prêts qu’elles facilitent ou qu’elles octroient en raison de leur modèle commercial. Cette situation pourrait entraîner une croissance excessive du crédit.
Structure de marché « à un seul gagnant »La structure de financement d’une plateforme de technologie financière pourrait être orientée vers une croissance rapide plutôt que vers la viabilité.
Arbitrage réglementaire au sein des systèmes juridiquesDes lacunes réglementaires pourraient conférer un avantage indu aux plateformes de technologie financière en permettant le contournement des mesures macroprudentielles.
Manque de connaissances financières et accès accru aux produits financiersUn accès accru aux produits financiers pourrait entraîner une prise de risques excessive si les consommateurs n’ont pas connaissance des risques qui y sont associés.
Coopération internationaleArbitrage réglementaire entre des systèmes juridiquesLe champ d’action transfrontalier des entreprises de technologie financière pourrait entraîner des irrégularités sur le plan de la couverture de la supervision et de la réglementation ; certains systèmes juridiques pourraient avoir des normes macroprudentielles moins strictes que d’autres.
Risques opérationnelsCybersécurité et défaillances informatiquesUne dépendance accrue à l’égard des technologies numériques pourrait accroître la vulnérabilité aux défaillances informatiques d’échelle systémique.
ExternalisationLe recours accru à des fournisseurs de services externes peut constituer une menace pour la stabilité financière en raison de la concentration du marché s’agissant de la fourniture de certains services numériques et de l’absence d’accès réglementaire.
Comportements grégaires dus aux algorithmesLes plateformes de négociation algorithmiques, ou gestionnaires d’actifs automatisés, peuvent renforcer la volatilité en raison de boucles de rétroaction entre des algorithmes similaires qui optimisent les décisions d’investissement en fonction des conditions du marché en temps réel.

Source : OCDE, 2021.

La mise en place d’un environnement réglementaire favorable peut renforcer l’adoption des services financiers numériques et réduire les risques associés. Les décideurs politiques doivent trouver le juste équilibre entre la réalisation de divers objectifs stratégiques (tels que la promotion de l’innovation, la protection des consommateurs et la mise en place d’une politique macroprudentielle) et la prévention de la surcharge réglementaire pour les petites entreprises. Les données recueillies dans 22 pays en développement montrent qu’une démarche réglementaire équilibrée influe fortement sur le succès de l’argent mobile (Evans et Pirchio, 2015). Le Ghana offre une illustration utile : en 2015, le pays a assoupli sa réglementation régissant les émetteurs de monnaie électronique, ce qui a déclenché une accélération des investissements des opérateurs de téléphonie mobile. Les instances réglementaires ghanéennes ont également introduit une approche fondée sur les risques pour les exigences en matière de connaissance des clients[22], ce qui permet aux personnes n’ayant que peu ou pas de moyens d’identification officiels d’être intégrées dans le secteur financier formel. Par conséquent, entre 2014 et 2017, la pénétration de l’argent mobile a triplé au Ghana, passant de 13 % à 39 %, alors que l’accès global aux comptes bancaires a augmenté de 41 % à 58 % (Izaguirre et Mazer, 2018 ; Mattern, 2018 ; Banque du Ghana, 2015).

Возрастное ограничение:
0+
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370 стр. 118 иллюстраций
ISBN:
9789286150654
Издатель:
Правообладатель:
Bookwire
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