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Читать книгу: «Le médecin malgré lui», страница 2

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SCÈNE II

MONSIEUR ROBERT, SGANARELLE, MARTINE
M. Robert

Holà! holà! holà! Fi! Qu'est-ce ci? quelle infamie! Peste soit le coquin, de battre ainsi sa femme!

Martine,

les mains sur les côtés, lui parle en le faisant reculer, et à la fin lui donne un soufflet.

Et je veux qu'il me batte, moi.

M. Robert

Ah! j'y consens de tout mon cœur.

Martine

De quoi vous mêlez-vous?

M. Robert

J'ai tort.

Martine

Est-ce là votre affaire?

M. Robert

Vous avez raison.

Martine

Voyez un peu cet impertinent qui veut empêcher les maris de battre leurs femmes!

M. Robert

Je me rétracte.

Martine

Qu'avez-vous à voir là-dessus?

M. Robert

Rien.

Martine

Est-ce à vous d'y mettre le nez?

M. Robert

Non.

Martine

Mêlez-vous de vos affaires.

M. Robert

Je ne dis plus mot.

Martine

Il me plaît d'être battue.

M. Robert

D'accord.

Martine

Ce n'est pas à vos dépens.

M. Robert

Il est vrai.

Martine

Et vous êtes un sot de venir vous fourrer où vous n'avez que faire.

M. Robert

(Il passe ensuite vers le mari, qui pareillement lui parle toujours en le faisant reculer, le frappe avec le mime bâton et le met en fuite. Il dit à la fin:)

Compère, je vous demande pardon de tout mon cœur; faites, rossez, battez comme il faut votre femme; je vous aiderai, si vous le voulez.

Sganarelle

Il ne me plaît pas, moi.

M. Robert

Ah! c'est une autre chose.

Sganarelle

Je la veux battre si je le veux, et ne la veux pas battre si je le ne veux pas.

M. Robert

Fort bien.

Sganarelle

C'est ma femme, et non pas la vôtre.

M. Robert

Sans doute.

Sganarelle

Vous n'avez rien à me commander.

M. Robert

D'accord.

Sganarelle

Je n'ai que faire de votre aide.

M. Robert

Très volontiers.

Sganarelle

Et vous êtes un impertinent de vous ingérer des affaires d'autrui. Apprenez que Cicéron dit qu'entre l'arbre et le doigt il ne faut point mettre l'écorce.6

(Ensuite, il revient vers sa femme, et lui dit en lui pressant la main:)

O ça, faisons la paix nous deux. Touche là.

Martine

Oui! après m'avoir ainsi battue.

Sganarelle

Cela n'est rien. Touche.

Martine

Je ne veux pas.

Sganarelle

Hé?

Martine

Non.

Sganarelle

Ma petite femme!

Martine

Point.

Sganarelle

Allons, te dis-je.

Martine

Je n'en ferai rien.

Sganarelle

Viens, viens, viens.

Martine

Non, je veux être en colère.

Sganarelle

Fi! c'est une bagatelle; allons, allons.

Martine

Laisse-moi là.

Sganarelle

Touche, te dis-je.

Martine

Tu m'as trop maltraitée.

Sganarelle

Eh bien, va, je te demande pardon; mets là ta main.

Martine

Je te pardonne; (elle dit le reste bas) mais tu le payeras.

Sganarelle

Tu es une folle de prendre garde à cela. Ce sont petites choses qui sont de temps en temps nécessaires dans l'amitié; et cinq ou six coups de bâton, entre gens qui s'aiment, ne font que ragaillardir l'affection. Va, je m'en vais au bois, et je te promets aujourd'hui plus d'un cent de fagots.

SCÈNE III

MARTINE,
seule

Va, quelque mine que je fasse, je n'oublie pas mon ressentiment, et je brûle en moi-même de trouver les moyens de te punir des coups que tu me donnes. Je sais bien qu'une femme a toujours dans les mains de quoi se venger d'un mari; mais c'est une punition trop délicate pour mon pendart. Je veux une vengeance qui se fasse un peu mieux sentir, et ce n'est pas contentement pour l'injure que j'ai reçue.

SCÈNE IV

VALÈRE, LUCAS, MARTINE
Lucas

Parguenne! j'avons pris là tous deux une gueble de commission; et je ne sai pas, moi, ce que je pensons attraper.

Valère

Que veux-tu, mon pauvre nourricier? il faut bien obéir à notre maître; et puis nous avons intérêt l'un et l'autre à la santé de sa fille, notre maîtresse; et sans doute son mariage, différé par sa maladie, nous vaudroit quelque récompense. Horace, qui est libéral, a bonne part aux prétentions qu'on peut avoir sur sa personne, et, quoi-qu'elle ait fait voir de l'amitié pour un certain Léandre, tu sais bien que son père n'a jamais voulu consentir à le recevoir pour son gendre.

Martine,

rêvant à part elle.

Ne puis-je point trouver quelque invention pour me venger?

Lucas

Mais quelle fantaisie s'est-il boutée là dans la tête, puisque les médecins y avont tous pardu leur latin?

Valère

On trouve quelquefois, à force de chercher, ce qu'on ne trouve pas d'abord; et souvent, en de simples lieux…

Martine

Oui, il faut que je m'en venge à quelque prix que ce soit: ces coups de bâton me reviennent au cœur, je ne les saurois digérer, et… (Elle dit tout ceci en rivant, de sorte que, ne prenant pas garde à ces deux hommes, elle les heurte en se retournant, et leur dit:) Ah! Messieurs! je vous demande pardon, je ne vous voyois pas, et cherchois dans ma tête quelque chose qui m'embarrasse.

Valère

Chacun a ses soins dans le monde, et nous cherchons aussi ce que nous voudrions bien trouver.

Martine

Seroit-ce quelque chose où je vous puisse aider?

Valère

Cela se pourroit faire; et nous tâchons de rencontrer quelque habile homme, quelque médecin particulier, qui pût donner quelque soulagement à la fille de notre maître, attaquée d'une maladie qui lui a ôté tout d'un coup l'usage de la langue. Plusieurs médecins ont déjà épuisé toute leur science après elle; mais on trouve parfois des gens avec des secrets admirables, de certains remèdes particuliers, qui font le plus souvent ce que les autres n'ont su faire, et c'est là ce que nous cherchons.

Martine
(Elle dit ces premières lignes bas.)

Ah! que le Ciel m'inspire une admirable invention pour me venger de mon pendart! (Haut.) Vous ne pouviez jamais vous mieux adresser pour rencontrer ce que vous cherchez, et nous avons ici un homme, le plus merveilleux homme du monde, pour les maladies désespérées.

Valère

Et, de grâce, où pouvons-nous le rencontrer?

Martine

Vous le trouverez maintenant vers ce petit lieu que voilà, qui s'amuse à couper du bois.

Lucas

Un médecin qui coupe du bois?

Valère

Qui s'amuse à cueillir des simples, voulez-vous dire?

Martine

Non, c'est un homme extraordinaire, qui se plaît à cela, fantasque, bizarre, quinteux, et que vous ne prendriez jamais pour ce qu'il est. Il va vêtu d'une façon extravagante, affecte quelquefois de paroître ignorant, tient sa science renfermée, et ne fuit rien tant tous les jours que d'exercer les merveilleux talents qu'il a eus du Ciel pour la médecine.

Valère

C'est une chose admirable, que tous les grands hommes ont toujours du caprice, quelque petit grain de folie mêlé à leur science.7

Martine

La folie de celui-ci est plus grande qu'on ne peut croire, car elle va parfois jusqu'à vouloir être battu pour demeurer d'accord de sa capacité; et je vous donne avis que vous n'en viendrez point à bout, qu'il n'avouera jamais qu'il est médecin, s'il se le met en fantaisie, que vous ne preniez chacun un bâton, et ne le réduisiez, à force de coups, à vous confesser à la fin ce qu'il vous cachera d'abord. C'est ainsi que nous en usons quand nous avons besoin de lui.

Valère

Voilà une étrange folie!

Martine

Il est vrai; mais, après cela, vous verrez qu'il fait des merveilles.

Valère

Comment s'appelle-t-il?

Martine

Il s'appelle Sganarelle; mais il est aisé à connoître: c'est un homme qui a une large barbe noire, et qui porte une fraise, avec un habit jaune et vert.8

Lucas

Un habit jaune et vart! C'est donc le médecin des paroquets?

Valère

Mais est-il bien vrai qu'il soit si habile que vous le dites?

Martine

Comment! c'est un homme qui fait des miracles. Il y a six mois qu'une femme fut abandonnée de tous les autres médecins: on la tenoit morte il y avoit déjà six heures, et l'on se disposoit à l'ensevelir, lorsqu'on y fit venir de force l'homme dont nous parlons. Il lui mit, l'ayant vue, une petite goutte de je ne sais quoi dans la bouche, et dans le même instant elle se leva de son lit et se mit aussitôt à se promener dans sa chambre, comme si de rien n'eût été.

Lucas

Ah!

Valère

Il falloit que ce fût quelque goutte d'or potable.9

Martine

Cela pourroit bien être. Il n'y a pas trois semaines encore qu'un jeune enfant de douze ans tomba du haut du clocher en bas, et se brisa sur le pavé la tête, les bras et les jambes. On n'y eut pas plus tôt amené notre homme qu'il le frotta par tout le corps d'un certain onguent qu'il sait faire, et l'enfant aussitôt se leva sur ses pieds et courut jouer à la fossette.10

Lucas

Ah!

Valère

Il faut que cet homme-là ait la médecine universelle.

Martine

Qui en doute?

Lucas

Testigué! velà justement l'homme qu'il nous faut; allons vite le charcher.

Valère

Nous vous remercions du plaisir que vous nous faites.

Martine

Mais souvenez-vous bien au moins de l'avertissement que je vous ai donné.

Lucas

Hé! morguenne! laissez-nous faire; s'il ne tient qu'à battre, la vache est à nous.11

Valère

Nous sommes bien heureux d'avoir fait cette rencontre, et j'en conçois, pour moi, la meilleure espérance du monde.

SCÈNE V

SGANARELLE, VALÈRE, LUCAS
Sganarelle
entre sur le théâtre en chantant et tenant une bouteille

La! la! la!

Valère

J'entends quelqu'un qui chante et qui coupe du bois.

Sganarelle

La! la! la!.. Ma foi, c'est assez travaillé pour un coup: prenons un peu d'haleine. (Il boit, et dit après avoir bu:) Voilà du bois qui est salé comme tous les diables.

 
Qu'ils sont doux,
Bouteille jolie,
Qu'ils sont doux
Vos petits glou-gloux!
Mais mon sort feroit bien des jaloux
Si vous étiez toujours remplie.
Ah! bouteille, ma mie,
Pourquoi vous videz-vous?
 

Allons, morbleu! il ne faut point engendrer de mélancolie.

Valère

Le voilà lui-même.

Lucas

Je pense que vous dites vrai, et que j'avons bouté le nez dessus.

Valère

Voyons de près.

Sganarelle,

les apercevant, les regarde en se tournant vers l'un et puis vers l'autre, tt, abaissant sa voix, dit:

Ah! ma petite friponne, que je t'aime, mon petit bouchon!

…Mon sort… feroit… bien des… jaloux,

Si…

Que diable! à qui en veulent ces gens-là?

Valère

C'est lui assurément.

Lucas

Le velà tout craché comme on nous l'a défiguré.

Sganarelle,

à part.

(Ici il pose sa bouteille à terre, et, Valère se baissant pour le saluer, comme il croit que c'est à dessein de la prendre, il la met de l'autre côté; ensuite de quoi, Lucas faisant la même chose, il la reprend et la tient contre son estomac, avec divers gestes qui font un grand jeu de théâtre.)

Ils consultent en me regardant; quel dessein auroient-ils?

Valère

Monsieur, n'est-ce pas vous qui vous appelez Sganarelle?

Sganarelle

Hé! quoi?

Valère

Je vous demande si ce n'est pas vous qui se nomme Sganarelle?

Sganarelle,
se tournant vers Valère, puis vers Lucas

Oui et non, selon ce que vous lui voulez.

Valère

Nous ne voulons que lui faire toutes les civilités que nous pourrons.

Sganarelle

En ce cas, c'est moi qui se nomme Sganarelle.

Valère

Monsieur, nous sommes ravis de vous voir. On nous a adressés à vous pour ce que nous cherchons, t nous venons implorer votre aide, dont nous avons besoin.

Sganarelle

Si c'est quelque chose, Messieurs, qui dépende de mon petit négoce, je suis tout prêt à vous rendre service.

Valère

Monsieur, c'est trop de grâce que vous nous faites. Mais, Monsieur, couvrez-vous, s'il vous plaît, le soleil pourrait vous incommoder.

Lucas

Monsieu, boutez dessus.

Sganarelle, bas

Voici des gens bien pleins de cérémonie.

Valère

Monsieur, il ne faut pas trouver étrange que nous venions à vous: les habiles gens sont toujours recherchés, et nous sommes instruits de votre capacité.

Sganarelle

Il est vrai, Messieurs, que je suis le premier homme du monde pour faire des fagots.

Valère

Ah! Monsieur!..

Sganarelle

Je n'y épargne aucune chose, et les fais d'une façon qu'il n'y a rien à dire.

Valère

Monsieur, ce n'est pas cela dont il est question.

Sganarelle

Mais aussi je les vends cent dix sols le cent.

Valère

Ne parlons point de cela, s'il vous plaît.

Sganarelle

Je vous promets que je ne saurois les donner à moins.

Valère

Monsieur, nous savons les choses.

Sganarelle

Si vous savez les choses, vous savez que je les vends cela.

Valère

Monsieur, c'est se moquer que…

Sganarelle

Je ne me moque point, je n'en puis rien rabattre.

Valère

Parlons d'autre façon, de grâce.

Sganarelle

Vous en pourrez trouver autre part à moins: il y a fagots et fagots;12 mais pour ceux que je fais…

Valère

Hé! Monsieur, laissons là ce discours.

Sganarelle

Je vous jure que vous ne les auriez pas, s'il s'en falloit un double.13

Valère

Hé! fi!

Sganarelle

Non, en conscience, vous en payerez cela. Je vous parle sincèrement, et je ne suis pas homme à surfaire.

Valère

Faut-il, Monsieur, qu'une personne comme vous s'amuse à ces grossières feintes, s'abaisse à parler de la sorte? qu'un homme si savant, un fameux médecin, comme vous êtes, veuille se déguiser aux yeux du monde, et tenir enterrés les beaux talents qu'il a?

Sganarelle,
à part

Il est fou.

Valère

De grâce, Monsieur, ne dissimulez point avec nous.

Sganarelle

Comment?

Lucas

Tout ce tripotage ne sart de rian, je sçavons çen que je sçavons.

Sganarelle

Quoi donc? que me voulez-vous dire? Pour qui me prenez-vous?

Valère

Pour ce que vous êtes, pour un grand médecin.

Sganarelle

Médecin vous-même: je ne le suis point, et ne l'ai jamais été.

Valère,
bas

Voilà sa folie qui le tient. (Haut.) Monsieur, ne veuillez point nier les choses davantage, et n'en venons point, s'il vous plait, à de fâcheuses extrémités.

SGANARELLE.

À quoi donc?

Valère

À de certaines choses dont nous serions marris.

Sganarelle

Parbleu! venez-en à tout ce qu'il vous plaira; je ne suis point médecin, et ne sais ce que vous me voulez dire.

Valère,
bas

Je vois bien qu'il faut se servir du remède. (Haut.) Monsieur, encore un coup, je vous prie d'avouer ce que vous êtes.

Lucas

Et testigué! ne lantiponez point davantage, et confessez à la franquette que v'estes médecin.14

Sganarelle

J'enrage!

Valère

À quoi bon nier ce qu'on sait?

Lucas

Pourquoi toutes ces fraimes-là? à quoi est-ce que ça vous sart?

Sganarelle

Messieurs, en un mot autant qu'en deux mille, je vous dis que je ne suis point médecin.

Valère

Vous n'êtes point médecin?

Sganarelle

Non.

Lucas

V'n'estes pas médecin!

Sganarelle

Non, vous dis-je.

Valère

Puisque vous le voulez, il faut s'y résoudre. (Ils prennent un bâton et le frappent.)

Sganarelle

Ah! ah! ah! Messieurs, je suis tout ce qu'il vous plaira.

Valère

Pourquoi, Monsieur, nous obligez-vous à cette violence?

Lucas

À quoi bon nous bailler la peine de vous battre?

Valère

Je vous assure que j'en ai tous les regrets du monde.

Lucas

Par ma figué! j'en sis fâché, franchement.

Sganarelle

Que diable est-ce ci, Messieurs? De grâce, est-ce pour rire, ou si tous deux vous extravaguez, de vouloir que je sois médecin?

Valère

Quoi! vous ne vous rendez pas encore, et vous vous défendez d'être médecin?

Sganarelle

Diable emporte si je le suis!

Lucas

Il n'est pas vrai qu'ous sayez médecin?

Sganarelle

Non, la peste m'étouffe! (Là, ils recommencent de le battre.) Ah! ah! Eh bien, Messieurs, oui, puisque vous le voulez, je suis médecin, je suis médecin; apothicaire encore, si vous le trouvez bon. (À part.) J'aime mieux consentir à tout que de me faire assommer.

Valère

Ah! voilà qui va bien, Monsieur; je suis ravi de vous voir raisonnable.

Lucas

Vous me boutez la joie au cœur quand je vous voi parler comme ça.

Valère

Je vous demande pardon de toute mon âme.

Lucas

Je vous demandons excuse de la libarté que j'avons prise.

Sganarelle,

à part.

Ouais! seroit-ce bien moi qui me tromperois, et serois-je devenu médecin sans m'en être aperçu?

Valère

Monsieur, vous ne vous repentirez pas de nous montrer ce que vous êtes, et vous verrez assurément que vous en serez satisfait.

6.12, 4. Entre l'arbre et le doigt. Sganarelle estropie plaisamment le proverbe «entre l'écorce et le bois on ne doit mettre le doigt», recueilli par Henri Estienne dans sa Précellence du langage françois (1579).
  17, 20. Quelque petit grain de folie mêlé à leur science «Nullum magnum ingenium sine mixtura dementiæ.» (Sénèque, De la tranquillité de l'âme, d'après Aristote, Problèmes, xxx, i.) Diderot en fait un proverbe sous la forme suivante: «Il n'y a point de grands esprits sans un grain de folle (le Neveu de Rameau, édition de la Bibliothèque Elzévirienne, 1891, p. 13.)
  18, 15. Fraise, habit jaune et vert. Le costume complet du fagotier est ainsi décrit dans l'inventaire dressé après la mort de Molière: «Pourpoint, haut-de-chausses, col, ceinture, fraise et bas de laine et escarcelle, le tout de serge jaune, garni de padou vert.
  19, 9. Or potable. Prétendue panacée universelle dont il est déjà question du temps de Louis XI, sous le nom d'aurum potabile, et dans laquelle il entrait du chlorure d'or, qui est soluble.
  – 12. Un jeune enfant de douze ans. Lemazurier, qui, l'année même où il fut nommé secrétaire-archiviste du Théâtre-Français, publia sa Récolte de l'Hermite (Paris, Chaumerot, 1813), y rappelle, à la page 152, une légende que Molière a pu recueillir pendant ses séjours dans le Midi: Un petit garçon, étant monté sur une des tours du palais des Papes, à Avignon, pour dénicher des oiseaux, se laissa tomber du haut en bas et fut mis en pièces. Sa mère ramassa les membres fracturés de cet enfant, les mit dans un sac et les porta sur le tombeau du cardinal Pierre de Luxembourg, mort en 1387 et enterré dans l'église des Célestins. «Pendant qu'elle était en prières, on vit remuer le sac et sortir l'enfant, qui d'abord demanda où était son nid d'oiseaux.»
  19, 18. Jouer à la fossette. Sorte de jeu, aussi appelé bloquette, auquel les enfants s'amusent arec des noyaux, des chiques ou des billes.
  20, 9. La vache est à nous. On trouve cette expression dans l'Amant indiscret, de Quinault, imprimé en 1656.
  24, 17. Il y a fagots et fagots. Sur cette expression, de venue proverbiale, voir dans le Moliériste un ingénieux et spirituel article de M. Éd. Thierry (1, p. 11 à 14), 1879.
  25, 5. Un double, c'est-à-dire un double denier, ou la sixième partie d'un sou.
  26, 17. Lantiponer, mot populaire qui signifie lanterner, tenir des discours frivoles, inutiles et interminables. V. à la page 43, l. 2, le mot lantiponage.
7.17, 20. Quelque petit grain de folie mêlé à leur science «Nullum magnum ingenium sine mixtura dementiæ.» (Sénèque, De la tranquillité de l'âme, d'après Aristote, Problèmes, xxx, i.) Diderot en fait un proverbe sous la forme suivante: «Il n'y a point de grands esprits sans un grain de folle (le Neveu de Rameau, édition de la Bibliothèque Elzévirienne, 1891, p. 13.)
  18, 15. Fraise, habit jaune et vert. Le costume complet du fagotier est ainsi décrit dans l'inventaire dressé après la mort de Molière: «Pourpoint, haut-de-chausses, col, ceinture, fraise et bas de laine et escarcelle, le tout de serge jaune, garni de padou vert.
  19, 9. Or potable. Prétendue panacée universelle dont il est déjà question du temps de Louis XI, sous le nom d'aurum potabile, et dans laquelle il entrait du chlorure d'or, qui est soluble.
  – 12. Un jeune enfant de douze ans. Lemazurier, qui, l'année même où il fut nommé secrétaire-archiviste du Théâtre-Français, publia sa Récolte de l'Hermite (Paris, Chaumerot, 1813), y rappelle, à la page 152, une légende que Molière a pu recueillir pendant ses séjours dans le Midi: Un petit garçon, étant monté sur une des tours du palais des Papes, à Avignon, pour dénicher des oiseaux, se laissa tomber du haut en bas et fut mis en pièces. Sa mère ramassa les membres fracturés de cet enfant, les mit dans un sac et les porta sur le tombeau du cardinal Pierre de Luxembourg, mort en 1387 et enterré dans l'église des Célestins. «Pendant qu'elle était en prières, on vit remuer le sac et sortir l'enfant, qui d'abord demanda où était son nid d'oiseaux.»
  19, 18. Jouer à la fossette. Sorte de jeu, aussi appelé bloquette, auquel les enfants s'amusent arec des noyaux, des chiques ou des billes.
  20, 9. La vache est à nous. On trouve cette expression dans l'Amant indiscret, de Quinault, imprimé en 1656.
  24, 17. Il y a fagots et fagots. Sur cette expression, de venue proverbiale, voir dans le Moliériste un ingénieux et spirituel article de M. Éd. Thierry (1, p. 11 à 14), 1879.
  25, 5. Un double, c'est-à-dire un double denier, ou la sixième partie d'un sou.
  26, 17. Lantiponer, mot populaire qui signifie lanterner, tenir des discours frivoles, inutiles et interminables. V. à la page 43, l. 2, le mot lantiponage.
8.18, 15. Fraise, habit jaune et vert. Le costume complet du fagotier est ainsi décrit dans l'inventaire dressé après la mort de Molière: «Pourpoint, haut-de-chausses, col, ceinture, fraise et bas de laine et escarcelle, le tout de serge jaune, garni de padou vert.
  19, 9. Or potable. Prétendue panacée universelle dont il est déjà question du temps de Louis XI, sous le nom d'aurum potabile, et dans laquelle il entrait du chlorure d'or, qui est soluble.
  – 12. Un jeune enfant de douze ans. Lemazurier, qui, l'année même où il fut nommé secrétaire-archiviste du Théâtre-Français, publia sa Récolte de l'Hermite (Paris, Chaumerot, 1813), y rappelle, à la page 152, une légende que Molière a pu recueillir pendant ses séjours dans le Midi: Un petit garçon, étant monté sur une des tours du palais des Papes, à Avignon, pour dénicher des oiseaux, se laissa tomber du haut en bas et fut mis en pièces. Sa mère ramassa les membres fracturés de cet enfant, les mit dans un sac et les porta sur le tombeau du cardinal Pierre de Luxembourg, mort en 1387 et enterré dans l'église des Célestins. «Pendant qu'elle était en prières, on vit remuer le sac et sortir l'enfant, qui d'abord demanda où était son nid d'oiseaux.»
  19, 18. Jouer à la fossette. Sorte de jeu, aussi appelé bloquette, auquel les enfants s'amusent arec des noyaux, des chiques ou des billes.
  20, 9. La vache est à nous. On trouve cette expression dans l'Amant indiscret, de Quinault, imprimé en 1656.
  24, 17. Il y a fagots et fagots. Sur cette expression, de venue proverbiale, voir dans le Moliériste un ingénieux et spirituel article de M. Éd. Thierry (1, p. 11 à 14), 1879.
  25, 5. Un double, c'est-à-dire un double denier, ou la sixième partie d'un sou.
  26, 17. Lantiponer, mot populaire qui signifie lanterner, tenir des discours frivoles, inutiles et interminables. V. à la page 43, l. 2, le mot lantiponage.
9.19, 9. Or potable. Prétendue panacée universelle dont il est déjà question du temps de Louis XI, sous le nom d'aurum potabile, et dans laquelle il entrait du chlorure d'or, qui est soluble.
  – 12. Un jeune enfant de douze ans. Lemazurier, qui, l'année même où il fut nommé secrétaire-archiviste du Théâtre-Français, publia sa Récolte de l'Hermite (Paris, Chaumerot, 1813), y rappelle, à la page 152, une légende que Molière a pu recueillir pendant ses séjours dans le Midi: Un petit garçon, étant monté sur une des tours du palais des Papes, à Avignon, pour dénicher des oiseaux, se laissa tomber du haut en bas et fut mis en pièces. Sa mère ramassa les membres fracturés de cet enfant, les mit dans un sac et les porta sur le tombeau du cardinal Pierre de Luxembourg, mort en 1387 et enterré dans l'église des Célestins. «Pendant qu'elle était en prières, on vit remuer le sac et sortir l'enfant, qui d'abord demanda où était son nid d'oiseaux.»
  19, 18. Jouer à la fossette. Sorte de jeu, aussi appelé bloquette, auquel les enfants s'amusent arec des noyaux, des chiques ou des billes.
  20, 9. La vache est à nous. On trouve cette expression dans l'Amant indiscret, de Quinault, imprimé en 1656.
  24, 17. Il y a fagots et fagots. Sur cette expression, de venue proverbiale, voir dans le Moliériste un ingénieux et spirituel article de M. Éd. Thierry (1, p. 11 à 14), 1879.
  25, 5. Un double, c'est-à-dire un double denier, ou la sixième partie d'un sou.
  26, 17. Lantiponer, mot populaire qui signifie lanterner, tenir des discours frivoles, inutiles et interminables. V. à la page 43, l. 2, le mot lantiponage.
10.– 12. Un jeune enfant de douze ans. Lemazurier, qui, l'année même où il fut nommé secrétaire-archiviste du Théâtre-Français, publia sa Récolte de l'Hermite (Paris, Chaumerot, 1813), y rappelle, à la page 152, une légende que Molière a pu recueillir pendant ses séjours dans le Midi: Un petit garçon, étant monté sur une des tours du palais des Papes, à Avignon, pour dénicher des oiseaux, se laissa tomber du haut en bas et fut mis en pièces. Sa mère ramassa les membres fracturés de cet enfant, les mit dans un sac et les porta sur le tombeau du cardinal Pierre de Luxembourg, mort en 1387 et enterré dans l'église des Célestins. «Pendant qu'elle était en prières, on vit remuer le sac et sortir l'enfant, qui d'abord demanda où était son nid d'oiseaux.»
  19, 18. Jouer à la fossette. Sorte de jeu, aussi appelé bloquette, auquel les enfants s'amusent arec des noyaux, des chiques ou des billes.
  20, 9. La vache est à nous. On trouve cette expression dans l'Amant indiscret, de Quinault, imprimé en 1656.
  24, 17. Il y a fagots et fagots. Sur cette expression, de venue proverbiale, voir dans le Moliériste un ingénieux et spirituel article de M. Éd. Thierry (1, p. 11 à 14), 1879.
  25, 5. Un double, c'est-à-dire un double denier, ou la sixième partie d'un sou.
  26, 17. Lantiponer, mot populaire qui signifie lanterner, tenir des discours frivoles, inutiles et interminables. V. à la page 43, l. 2, le mot lantiponage.
11.20, 9. La vache est à nous. On trouve cette expression dans l'Amant indiscret, de Quinault, imprimé en 1656.
  24, 17. Il y a fagots et fagots. Sur cette expression, de venue proverbiale, voir dans le Moliériste un ingénieux et spirituel article de M. Éd. Thierry (1, p. 11 à 14), 1879.
  25, 5. Un double, c'est-à-dire un double denier, ou la sixième partie d'un sou.
  26, 17. Lantiponer, mot populaire qui signifie lanterner, tenir des discours frivoles, inutiles et interminables. V. à la page 43, l. 2, le mot lantiponage.
12.24, 17. Il y a fagots et fagots. Sur cette expression, de venue proverbiale, voir dans le Moliériste un ingénieux et spirituel article de M. Éd. Thierry (1, p. 11 à 14), 1879.
  25, 5. Un double, c'est-à-dire un double denier, ou la sixième partie d'un sou.
  26, 17. Lantiponer, mot populaire qui signifie lanterner, tenir des discours frivoles, inutiles et interminables. V. à la page 43, l. 2, le mot lantiponage.
13.25, 5. Un double, c'est-à-dire un double denier, ou la sixième partie d'un sou.
  26, 17. Lantiponer, mot populaire qui signifie lanterner, tenir des discours frivoles, inutiles et interminables. V. à la page 43, l. 2, le mot lantiponage.
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  26, 17. Lantiponer, mot populaire qui signifie lanterner, tenir des discours frivoles, inutiles et interminables. V. à la page 43, l. 2, le mot lantiponage.
ACTE DEUXIEME

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Возрастное ограничение:
12+
Дата выхода на Литрес:
28 сентября 2017
Объем:
61 стр. 2 иллюстрации
Правообладатель:
Public Domain

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