Читать книгу: «The Journal of Negro History, Volume 1, January 1916», страница 31

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Slavery as Seen by Henry Wansey

"In this state (He was then at Worcester) the Negroes are free and happy, are electors, but not elected to offices of state; their education, however, is the same as the whites. … No negro child is suffered to be endentured beyond twenty-four years of age.

"We observe a school by the road-side in almost every parish, and out of it run negro boys and girls as well as white children, without any distinction. … A road branched off here to our right hand, leading to Albany about 60 miles distant. I now observe six or eight negroes working together in a field, well dressed as other people. Notwithstanding, they are here free, and admitted to equal privileges with the white people, yet they love to associate with each other. It is observed that they are naturally lazier, and will not work so hard as a white servant.–Perhaps, the remembrance of former compulsive service, may make them place a luxury in idleness. Nor do they yet seem to feel their importance in society; this is a portion of inheritance reserved to the next generation of them. …

"Came on to Hartford....

Here I staid two days that I might have time to inspect the woolen manufactory of this place, and attend the debates of the House of Representatives of this state.... Two very interesting subjects were in debate:–a bill brought in to repeal a law, passed in October last to order 'That the money arising from the sale of their lands, between the Ohio and Lake Erie, should be appropriated to increase the salaries of the ministers of the gospel and the masters of schools;' and another bill (for its second reading) 'To provide for those poor and sick negroes, who having been freed from slavery might be unprovided for; and that till the master was exculpated, by receiving a certificate from the state, that negro was discharged in perfect health, it should be incumbent on the master to continue to take care of him during sickness, or, at least, pay the expenses of his cure.' I was much pleased to see a legislature extend its humanity and care so far.

After our breakfast, which was not a very good one, we set off for Elizabeth Town, near which, on the right, is Governor Livingstone's handsome house. This is six miles from Newark....

I observed several negro houses, (low buildings of one story) detached from the family house; for the slaves (from their pilfering disposition) are not allowed to sleep in the same houses with their masters. Slavery, although many regulations have been made to moderate its severity, is not yet abolished in the New Jerseys....

"Most of the families of New York have black servants. I should suppose that nearly one fifth of the inhabitants are negroes, most of whom are free, and many in good circumstances."–Henry Wansey, F.A.S., "The Journal of an excursion to the United States of America in the summer of 1794 (Journey from New York to Boston)," pp. 53, 57, 58, 67, and 227.

Esclavage Par La Rochefoucauld-Liancourt

Quant à l'esclavage, l'État de New-Yorck est un de ceux où les idées m'ont paru le moins liberales. Il est donc naturel que les loix qui dans tous les pays suivent plus ou moins l'opinion générale, manquent aussi de libéralité à cet égard.

On peut concevoir comment dans les États du Sud le grand nombre des esclaves rend leur émancipation difficile, et comment cette difficulté d'émancipation donne pretexte à l'opinion de la necessité de loix extrêmement sévères contre eux. Mais dans l'État de New-Yorck, où sur une population de plus de quatre cent mille âmes on ne compte pas vingt mille nègres; il est impossible de comprendre quels si grands obstacles l'emancipation peut rencontrer, et sur quoi l'on peut fonder l'opinion qui'il faut pour ce petit nombre de nègres des loix plus sévères que pour les hommes d'une autre couleur.

Quoiqu'il en soit, une loi qui n'est pas plus ancienne que 1788, confirme l'état d'esclavage pour tout nègre, mulâtre our mêtif esclave à l'époque où elle a été rendue; déclare esclave tout enfant né ou à naître d'une femme esclave; autorise la vente des esclaves et les soumet pour les petits crimes, à un jugement, que l'on peut appeler prévotal, des juges de paix, qui peuvent les condamner à l'emprisonnement ou aux coups de fouet. Un article de cette loi les assuejétit à ce genre de jugement et à cette espèce de sentence pour avoir frappé un blanc, sans faire exception du cas où le blanc serait l'aggresseur. La faveur du jury est cependant accordée à l'esclave, si le crime dont il est accusé peut emporter peine de mort. Il est aussi admis en témoignage dans les affaires criminelles où d'autres nègres sont impliqués.

La nouvelle jurisprudence criminelle, fondée sur les principes d'humanité et de justice, ne détruit aucune des dispositions réellement injustes et barbares, contenues dans cette loi. Cependant, les esclaves sont généralement traités avec plus de douceur par leurs maîtres dans l'État de New Yorck, et moins surchargés de travail que dans les États du Midi. Les moeurs prévalent à cet égard sur la rigidité des loix; mais les moeurs y sont aussi, comme dans beaucoup d'autres États de l'Amerique, imprégnées d'avidité et d'avarice. Cette disposition seule y empêche l'abolition de l'esclavage. Elle est fréquemment proposée dans la législature, et jusqu'ici tout moyen, même préparatoire, y a été rejetté. Quoique la proportion des hommes libres aux esclaves soit telle que le plus grand nombre des habitans de l'État de New-Yorck ne possède pas d'esclaves, le petit nombre de ceux qui en possèdent sont les plus riches, les plus grands propriétaires; et, dans l'État de New-Yorck comme ailleurs, ils ont la principale influence.

Le respect dû à la propriété, est l'arme avec laquelle on combat toute proposition que tient à l'affranchissement. J'ai entendu un des hommes de loi les plus éclairés, et dont à tout autre égard les opinions sont libérales, soutenir que "ce serait attenter à la propriété que de déclarer libres même les enfans à naître des femmes esclaves, parce que, disait-il, les maîtres qui out acheté ou hérité des esclaves, les possèdent dans la confiance que leur issue sera leur propriété utile et disponible."

Ainsi, quand on dit en Virginie "qu'on ne peut y changer le sort de l'esclavage qu'en exportant a-la-fois tous les nègres de l'État"; on dit à New-Yorck "qu'on ne peut y penser à abolir l'esclage, ni rien faire de préparatoire à cette intention, sans payer à chaque possesseur d'esclaves le prix actuel de la valeur de ses nègres jeunes et vieux, et le prix estimé de leur descendance supposée." C'est sans doute opposer à l'abolition de l'esclavage tous les obstacles imaginables, c'est se montrer bien ennemi de cette abolition.

Cependant l'obstacle présenté par les citoyens de New-Yorck, est moins difficile à vaincre. En admenttant le principe de la nécessité d'un dédommagement donné aux maîtres pour les nègres à affranchir, et en évaluant chaque nègre à cent trente dollars, la somme totale ne serait que de trois millions de dollars.

Ce prix serait encore susceptible de reduction, par le puissant motif d'intérêt et d'honneur public auquel chaque membre de la société doit faire des sacrifices.

La question de la propriété des enfans à naître ne tiendrait pas à un quart-d'heure de discussion, si elle était agitée devant la legislature; enfin cet affranchissement qui ne devrait être fait que par degrés, coûterait à l'État des sacrifices moins grands encore, et dont la succession les rendrait presqu'imperceptibles aux finances de l'État, qui ne pourraient d'ailleurs avoir un plus saint emploi.

A New-Yorck comme ailleurs, l'affranchissement des nègres doit avoir pour but le bonheur de l'État, son bon ordre, le bonheur même des nègres qu'on veut affranchir. Un affranchissement trop prompt, trop subitement général, manquerait ces differens buts de premiere nécessité. Je ne répéterai pas ici ce que j'ai dit ailleurs à cet égard, et ce que tant d'autres ont dit avant moi. La dépense pour l'État serait donc réduite à de bien petites sommes, en les comparant avec l'utilité et le devoir de cette opération. Mais tant que l'État de New-Yorck, entouré des exemples du Connecticut, du Massachusetts et de Pensylvanie, ne fait rien qui conduise à cette libération, tant qu'il semble approuver par le silence ou les refus de sa legislature, la permanence de l'esclavage, il laisse sa constitution et ses loix flétries d'une tâche que l'on peut, sans exageration, dire deshonorante, puisqu'elle ne peut être excusée, ni palliée, par aucune des circonstances où se trouve cet État.

L'importation dans l'État de New-Yorck d'esclaves étrangers est prohibée par la même loi qui confirme l'esclavage de ceux qui y existaient à l'époque où elle a été rendue; ainsi cette disposition de la loi, et la manière douce dont sont traités les esclaves en général, confirment dans l'opinion que l'intérêt pécuniaire, plus qu'une véritable approbation de l'esclavage empêche la legislature de New-Yorck, de procéder à cet égard avec la justice et les lumières qui dirigent généralement ses délibérations.–"Voyage dans Les États-Unis D'Amerique." Fait en 1795, 1796 et 1797. Par La Rochefoucauld-Liancourt. Tome Septième, 114-119.

Observations Sur l'Esclavage Par La Rochefoucauld-Liancourt

Il est natural de supposer qu'un nègre esclave, fatigué de travail depuis le commencement de l'année jusqu'à la fin, obligé, sous peine du fouet, d'aller aux champs, qu'il soit où non en état de santé, ne voye dans la liberté que la faculté de ne plus travailler. Tant qu'il était esclave, il était plus ou moins mal nourri, mais il l'était sans aucun soin de sa part, et sans qu'un travail plus assidu, plus actif, lui valut une meilleure nourriture ou un meilleur nourriture ou un meilleur vêtement. Le travail n'était donc pour lui qu'une peine, sans être jamais un moyen de bien être, il est donc, il doit donc être paresseux et imprévoyant. Il jouit des premiers momens de sa liberté, en ne travaillant point, car le fouet ne claque plus à ses oreilles; les besoins se font sentir; aucune éducation ne lui a été donnée que celle de l'esclavage, qui enseigne à tromper, à voler, comme à mentir; il cherche à satisfaire ses besoins, auxquels son travail n'a pas pourvu, en dérobant quelques bleds, quelques provisions à ses voisins; il devient recéleur des nègres esclaves.

Tout cela peut et doit être, mais ne doit dégouter de l'affranchissement progressif des nègres que ceux ne veulent pas penser qu'avec des soins préparatoires, et sur-tout des soins généreux qui auraient pour objet une émancipation générale successive, appropriée au nombre des nègres dans le pays, et à plusieurs autres circonstances, la plus grande quantité de ces inconvéniens serait evitée, et le serait totalement pour la génération future si elle ne pouvait l'être pour la présente. Mais comment espérer une philanthropie si prévoyante de ceux qui ne voyent que leur intérêt du moment, et qui le croyent blessé.

Dans L'État de Maryland les esclaves sont jugés par les mêmes tribunaux que les blancs, et comme eux par l'arbitrage des juris. Les punitions pour les noirs sont plus sévères; mais les moeurs sont douces au moins dans la partie du Maryland où je suis a présent, et elles prévalent sur la rigueur des loix. J'ai été témoin d'un fait qui prouve que l'humanité des juges et le désir de rendre une exacte justice les occupent pour les accusés esclaves, comme pour les blancs. Une négresse est en prison, accusée d'avoir voulu empoisonner sa maîtresse et d'avoir empoisonné un enfant. Sa maîtresse est son accusatrice. C'est une femme d'une bonne reputation dans le pays, appartenant à une famille très-etendue dans le comté, et y ayant d'ailleurs beaucoup d'influence; les juges craignant l'effet de cette influence sur les juris, ont profité de la faculté qu'ils out de renvoyer le jugement à la cour générale du district qui se tient à soixante milles de Chester, pour donner à l'accusée toute la chance possible d'un jugement sain et impartial.

Il n'y a encore aucune mesure prise en Maryland pour l'affranchissement progressif des esclaves. Quelques hommes bien intentionnées espèrent amener la legislature dans peu de temps à une démarche à cet égard, mais l'opinion du pays n'y semble pas dispossée. –"Voyage dans Les États-Unis D'Amerique." Par La Rochefoucauld-Liancourt. Tome Sixième, 69-71.

Les nègres libres se trouvent assez facilement pour le travail des champs. Us coûtent quatre-vingt dollars par an. Les nègres esclaves se louent à cinquante. Quelques planteurs préfèrent des ouvriers blancs et des nègres libres aux esclaves; ils ont moins d'embarras et plus de profit. Les vaches se vendent ici de quinze à vingt dollars, les boeufs quarante, les chevaux pour le labour cent; ceux pour la voiture coutent souvent six cents dollars la paire. Le comté de Kent, dont Chester est le cheflieu, contient treize mille habitans, dont cinq mille six cents sont nègres esclaves; il fournit peu de betail aux marchés de Baltimore et de Philadelphie. Presque tout ce qu'il produit dans ce genre est consommé dans son enciente.–"Voyage dans Les États-Unis D'Amerique." Par La Rouchefoucauld-Liancourt. Tome Sixieme, 79-80.

What Isaac Weld Observed in Slave States

"The principal planters in Virginia have nearly every thing they can want on their estates. Amongst the slaves are found tailors, shoe-makers, carpenters, smiths, turners, wheelwrights, weavers, tanners, etc. I have seen patterns of excellent coarse woolen cloth made in the country by slaves, and a variety of cotton manufacturers, amongst the rest good nankeen. Cotton grows here extremely well; the plants are often killed by frost in winter, but they always produce abundantly the first year in which they are sown. The cotton from which nankeen is made is of a particular kind naturally of a yellowish color.

"The large estates are managed by stewards and overseers, the proprietors just amusing themselves with seeing what is going forward. The work is done wholly by slaves, whose numbers are in this part of the country more than double that of white persons. The slaves on the large plantations are in general very well provided for, and treated with mildness. During three months nearly, that I was in Virginia, but two or three instances of ill treatment towards them came under my observation. Their quarters, the name whereby their habitations are called, are usually situated one or two hundred yards from the dwelling house, which gives appearance of a village to the residence of every plantation in Virginia; when the estate, however, is so large as to be divided into several farms, then separate quarters are attached to the house of the overseer on each farm. Adjoining their little habitations, the slaves commonly have small gardens and yards of poultry, which are all of their property; they have ample time to attend to their own concerns, and their gardens are generally found well stocked, and their flocks of poultry numerous. Besides the food they raise for themselves, they are allowed liberal rations of salted pork and Indian corn. Many of their little huts are comfortably furnished, and they are themselves, in general, extremely well clothed. In short their condition is by no means so wretched as might be imagined. They are forced to work certain hours in the day; but in return they are clothed, dieted, and lodged comfortably, and saved all anxiety about provision for their offspring. Still, however, let the condition of the slave be made ever so comfortable, as long as he is conscious of being the property of another man, who has it in his power to dispose of him according to the dictates of caprice; as long as he hears people around him talking about the blessings of liberty, and considers that he is in a state of bondage, it is not to be supposed that he can feel equally happy with the freeman. It is immaterial under what form slavery presents itself, whenever it appears there is ample cause for humanity to weep at the sight, and to lament that men can be found so forgetful of their own situations, as to live regardless of the blessings of their fellow creatures.

"With respect to the policy of holding slaves in any country, on account of the depravity of morals which it necessarily occasions, besides the many other evil consequences attendant upon it, so much has already been said by others, that it is needless here to make comments on the subject.

"The number of the slaves increases most rapidly, so that there is scarcely any state but what is overstocked. This is a circumstance complained of by every planter as the maintenance of more than are requisite for the culture of the estate is attended with great expense. Motives … of humanity deter them from selling the poor creatures, or turning them adrift from the spot where they have been born and brought up, in the midst of friends and relations.

"What I have here said, respecting the condition and treatment of slaves, appertains, it must be remembered, to those only who are upon the larger plantations in Virginia; the lot of such as are unfortunate enough to fall into the hands of the lower class of white people, and of hard task-masters in towns, is very different. In the Carolinas and Georgia again, slavery presents itself in very different colors from what it does even in its worst form in Virginia. I am told that it is no uncommon thing there, to see gangs of negroes staked at a horse race, and to see these unfortunate beings bandied about from one set of drunken gamblers to another for days together. How much to be deprecated are the laws which suffer such abuses to exist! Yet these are the laws enacted by the people who boast of their love of liberty and independence, and who presume to say, that it is in the breasts of Americans alone that the blessings of freedom are held in just estimation."–Isaac Weld, Jr., "Travels through the States of North America and the provinces of Upper and Lower Canada," 1795, 1796, and 1797. (London, 1799.)

John Davis's Thoughts on Slavery

"The negroes on the plantation, including house-servants and children, amounted to a hundred; of whom the average price being respectively seventy pounds, made them aggregately worth seven thousand to their possessor.

"Two families lived in one hut, and such was their unconquerable propensity to steal, that they pilfered from each other. I have heard masters lament this defect in their negroes. But what else can be expected from man in so degraded a condition, that among the ancients the same word implied both a slave and a thief.

"Since the introduction of the culture of cotton in the State of South Carolina, the race of negroes has increased. Both men and women work in the field, and the labour of the rice plantation formerly prevented the pregnant negroes from bringing forth a long-lived offspring. It may be established as a maxim that on a plantation where there are many children, the work has been moderate. . . .

"Of genius in negroes many instances may be recorded. It is true that Mr. Jefferson has pronounced the Poems of Phillis Wheatley, below the dignity of criticism, and it is seldom safe to differ in judgment from the author of Notes on Virginia. But her conceptions are often lofty, and her versification often surpasses with unexpected refinement. Ladd, the Carolina poet, in enumerating the bards of his country, dwells with encomium on "Wheatley's polished verse"; nor is his praise undeserved, for often it will be found to glide in the stream of melody. Her lines on Imagination have been quoted with rapture by Imley of Kentucky, and Steadman the Guinea Traveler; but I have ever thought her happiest production the Goliath of Gath.

"Of Ignatius Sancho, Mr. Jefferson also speaks neglectingly; and remarks, that he substitutes sentiment for argumentation. But I know not that argumentation is required in a familiar epistle; and Sancho, I believe, has only published his correspondence." –John Davis, "Travels of four years and a half in the United States of America during 1798, 1799, 1800, 1801, 1802," p. 86.

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16 ноября 2018
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