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Читать книгу: «Gubi», страница 3

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– C’est l’ancien directeur… et il est bien

malade…

Un soir où il faisait mauvais temps, les nuages englobaient tout le ciel sans qu’aucun rayon de soleil ne puisse passer, et la pluie revenais toutes les heures. La grand-mère de Gubi, une vielle femme de 93 ans, une femme de grande corpulence et à la chevelure violette, comme la plupart des femmes de son âge, a décidé de lui rendre visite.

Vêtue d’un manteau rouge vif, et d’un grand cigare dans la bouche, elle ouvra la porte de l’appartement avec sa clé. Gubi était assis à table en train d’écrire sans cesse la même phrase dans son cahier. Il ne l’a pas entendue rentrée dans l’appartement, plongée dans ses pensées. Il y a qu’une forte odeur de tabac qui a réveillé son esprit.

– Grand-mère ! Dit-il en courant vers elle pour la serrer dans ses bras.

– Stop stop stop. Je n’aime pas la tactilité, tu le sais.

– « Elle m’aime, elle m’aime, c’est la seule personne qui m’aime » pensa-t-il en attendant son refus.

– Donc, je ne suis pas venu ici pour perdre mon temps précieux, J'ai une question importante à te poser, quand est-ce que tu vas déménager de chez moi ?

– Mais tu disais que c’était un cadeau de ta part.

– Il fut un temps où tu étais digne de cet appartement, il fut un temps où tu étais ma fierté, mais maintenant tu es ma honte, j'ai honte de parler de qui tu es devenu, je ne t’ai pas assez battu à ton enfance, il fallait te battre plus fort pour que toutes ces conneries sortent de ta putain de tête.

– Tout ça c’est à cause d’elle, elle me poursuit. Dit il en se pliant sur lui-même.

– Ta mère était une perdante, une faible, une lâche. Dit elle en criant.

– A cause de ça, elle a vite quitté ce monde, et toi…. Toi…tu es un ingrat ! Je t'ai élevé ! Je t'ai tout donné ! Et tu es devenue le même perdant que ta mère ! Comment je regrette que je ne t’aie pas assez battue pendant ton enfance pour que cette merde sorte de toi au plus vite ! Pour que ces horribles gènes de ta mère sortent de ton corps…. J’aurais dû te battre à mort.

– Mort… je ne veux pas, s’il te plait ne me bats pas, s’il te plait ne me bats pas. Je ferai ce que tu me dis, je ferai ce que tu me dis, s'il te plaît, juste ne me frappe pas, ne me frappe pas, je veux plus, je veux plus être enfermé dans le placard…

Il tomba de sa chaise sur le sol, se torda comme un bébé dans le ventre de sa mère. Tenant ses genoux fermement Il se balançait en répétant la même phrase sans cesse « Grand-mère m'aime, grand-mère m'aime, grand-mère me bat mais grand-mère m'aime, grand-mère m'aime »

– Tu es fou. Oh mon dieu quel gâchis j'ai élevé ! Tu aurais dû aller au ciel avec ta mère ! Tu es devenu complètement fou ! il faut que tu aille dans un hôpital psychiatrique, et je m’en occuperais, il faut que je finisse avec ses mauvais gènes.

– Ayant dit ces mots, elle éteignit son cigare sur la table puis elle a quitté l’appartement en laissant une forte odeur de vieux tabac.

Dès que la porte s'est refermée après le départ de la grand-mère, les gnomes ont recommencé à courir au quatrième étage. Le bruit perçant de la porte grinçante l'attirait et en même temps l'effrayait. Les branches des arbres ont commencé à battre rapidement et vigoureusement les fenêtres de son appartement, Le vent fort et le tonnerre ne comptaient pas s’arrêter cette nuit. Une fois de plus dans la peur et la solitude Gubi s’est endormi cette nuit, par terre dans le salon.

Le lendemain matin, des pas bruyants d'en haut l’ont réveillé dans la cuisine à cause, et il s'est rendu compte qu'une fois de plus il était en retard au travail.

– Je suis un bon citoyen, j'ai un bon travail, tout va bien, tout va bien, tout va bien, elle souhaite pourrir ma vie mais elle n’arrivera pas je suis un homme fort, je suis fort, je n'ai pas eu peur, elle ne m'a rien fait, elle ne m'a rien fait. Ma grand-mère me protégera je sais qu'elle me protégera, elle était très aimable hier, elle était très contente de me voir, cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vu, je sais qu'elle m'aime, je sais qu’elle m’aime, je sais que tout va bien, je vais bien, tout va bien, tout va bien.

Se disait-il en se balançant et en se regardant dans le miroir. Soudain, il remarqua quelque chose d’étrange. Pour une raison quelconque, il portait des vêtements différents qu’hier. Il avait sur lui un pantalon tout neuf qu'il n'avait jamais eu dans son placard. Et cette chemise blanche, alors qu’il n'aimais pas le blanc. Pris de panique, il a couru vers son placard pour se changer dans ses vêtements habituels et ordinaires. En ouvrant les portes grinçantes du placard marron doté d'un miroir intérieur, il a vu que le placard était vide. Il n'y avait qu'une seule paire de chaussettes noires au fond du placard. Il les regarda et réalisa avec horreur qu’elle etait encore venue chez lui et qu’elle a volé ces vêtements. Puis il leva la tête, et il l’aperçut dans le reflet du miroir. Pris de peur, il se retourna brusquement, puis en tremblant, s’enferma dans le placard. Soudain une voix douce parla :

– Sors mon chéri, je ne te ferais pas de mal., Puis suivirent les pas bruyants des talons. – Sors chéri, tu sais que je t'aime à la folie et j’ai tellement envie de te voir dans les beaux vêtements que je t'ai offert. J’espère que mon cadeau t’a plu.

Derrière la porte de placard Gubi tremblait de peur, il s'etait recroquevillé en boule. Tout son corps tremblait de peur en regardant à travers la fente du placard, il avait vu qu’elle s'approchait lentement de la porte. Elle était devant à présent, prête à l'ouvrir. Une énorme boule de peur s’est nouée dans son estomac, il avait la sensation que sa voix avait disparue, il ne pouvait pas prononcer un mot et pendant un long moment il a même cessé de respirer. Toutefois son corps n’arrivait plus à supporter le stresse, soudain, il s’est endormi.

En se réveillant le soir, dans une pièce sombre, Il était allongé sur le canapé. Sa tête craquait de douleur. Il était toujours dans la même chemise blanche et ce nouveau pantalon. En regardant autour de lui, il s'est rendu compte qu'il n'y avait personne, qu'il était seul dans l’appartement et pour une fois le silence et l’obscurité régnaient dans l’appartement. En se précipitant, il a attrapé le téléphone pour s’éclairer. Il a remarqué qu'il y avait beaucoup d'appels manqués du travail, mais pour lui l'essentiel à ce moment était d’éclairer l'appartement et de regarder autour de lui. Les murs de son appartement étaient peints de graffitis « Je t'aime » « Nous resterons ensemble pour toujours », « Je ne te quitterai pas ».

En voyant tous ces graffitis, la peur le paralysa, il essaya de s'agripper à la table, mais n’étant plus à sa place habituelle, il est donc tombé. Une fois au sol, il s’est rendu compte que la table n’était plus du tout dans l’appartement, tout comme le frigo et la cuisinière, comme sur les tableaux, ainsi que les meubles. Il ne restait qu’un canapé et une vieille armoire couleur marron dans laquelle il restait une paire de chaussettes noirs, soigneusement posé sur une étagère. Une crise de panique s'empara de sa conscience, il sentit monter en lui le vide complet et le sentiment qu'il est seul face à ce malheur. Le mot « j’ai peur » tourna dans sa tête sans arrêt pendant plusieurs minutes, puis, tout d’un coup, son esprit est redescendu sur terre.

– Téléphone, mon téléphone. Il faut que j’appelle la police.

Après un certain temps, quelqu’un frappa bruyamment à la porte. « Ouvrez c’est la police » s'est-on exclamé derrière la porte. Gubi rampa à quatre pattes jusqu'à la porte, s'est assis pour mieux fouiller la poignée, puis lorsqu’il la trouva, ouvrit la porte.

Возрастное ограничение:
18+
Дата выхода на Литрес:
11 апреля 2024
Дата написания:
2024
Объем:
26 стр. 1 иллюстрация
Правообладатель:
Автор
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